Le théâtre demeure  un héritage  légué à la jeunesse  congolaise, a  indiqué,  vendredi à Kinshasa,  l’artiste comédien   et  coordonateur de la troupe théâtrale « La compagnie Sirengu’Arts » de Lubumbashi, Djo Ngeleka,  au  cours de la deuxième journée du festival des Journées congolaises de théâtre pour et par l’enfance et la jeunesse (JOUCOTEJ).

Ngeleka a fait savoir que la présentation par les enfants  d’une pièce de théâtre   prouve   un  exercice  de mémorisation permettant d’avoir la capacité  de mémoriser, de retenir, de comprendre un comportement et un geste afin de transmettre un message et d’acquérir  la connaissance  le long de la formation.

La deuxième journée a été marquée par la présentation de la troupe « La compagnie Seringu’Arts » dans  l’ancienne province du Katanga et trois écoles de la ville de Kinshasa à savoir : les complexes scolaires Fukis et Kuntwala  et l’Ecole  Kuku qui ont  développé divers  thèmes  entre  autres « La sorcellerie en Afrique noire », « La pèche au crocodile » et « La vie de locataire et le bailleur à Kinshasa ».

L’artiste Ngeleka  qui a développé  le thème « la sorcellerie en Afrique noire », a voulu joindre  la société traditionnelle  au  moderne,  confirmant    l’existence  de cette malice. Il a, à cet effet, invité les êtres humains à ne pas se laisser faire à l’existence de la sorcellerie, «  tout  fait négatif ne pas exclusivement  sujet de  la sorcellerie », a-t-il  souligné.

Le festival JOUCOTEJ, est  organisé du 05 au 11 mai par la Compagnie théâtre des Intrigants et ses partenaires notamment  le ministère de la Culture et arts, l’Institut français de Kinshasa, le Centre  Wallonie Bruxelles de Lubumbashi et la Fédération  genevoise  de coopération. La Compagnie théâtre des Intrigants a été créée en 1982 par Sylvain  Katanga, Valentin  Mitendo et Edgar Kulumbi, tous formés à l’Institut national des Arts (INA), rappelle-t-on.

ACP