Malafi JLumière Niamba, un artiste congolais bien connu et opérateur culturel aguerri, a annoncé ce mardi 27 août, le début d’une grève de la faim en prison.
Désespéré par les échecs successifs de sa démarche judiciaire. Arrêté le mois dernier, il dénonce un système qui l’a “piétiné” à deux reprises.
“Je ne crois plus à la justice, et je ne me vois plus me battre pour mon casier judiciaire”, a confié Malafi, amer.
Selon ses dires, il a été arrêté alors qu’il était malade et en présence de deux conseillers du ministre de la Culture, mais personne n’a semblé se soucier de sa situation depuis qu’il est incarcéré, il y a maintenant un mois.
Malafi estime que le pays “va mal” et qu’il ne changera pas avec lui en prison. Lui qui a été arrêté injusticement sur ordre du procureur du parquet de N’djili. Désabusé par les revers judiciaires qu’il a subis, l’artiste a décidé de passer à l’action en entamant une grève de la faim à compter d’aujourd’hui, en attendant le verdict de la cour d’appel.
“Prière d’informer la presse et tout le monde, que le reste de mes séjours ici, en attendant encore cette délibération de la cour d’appel, je suis et je reste en grève de Faim”, a-t-il lancé, espérant ainsi attirer l’attention sur sa situation.
Cet acte de désespoir illustre la frustration d’un artiste qui se sent abandonné par un système judiciaire qu’il juge défaillant.
La communauté culturelle congolaise, inquiète pour le sort de l’un des leurs, continue toujours de suivre de près la situation en se mobilisant pour solliciter son acquittement, bien attendant le verdict final de la cour d’appel.
Masand Mafuta