Comme il a été dans la fièvre de s’imprégner du lectorat kinois, il vient de réussir son coup et sceller avec son succès, son passage dans la capitale congolaise. Venu de Goma, Alexis KANT a, weekend dernier, échangé avec les amoureux de belles lettres autour de son ouvrage intitulé “La balle perdue” (récit d’un ex-prisonnier), dans la médiathèque de l’Institut Français de Kinshasa, Halle de la Gombe.
Cette activité d’envergure littérature s’est avérée un moment inondé d’émotions, comme on peut déduire de la recension faite par Tata N’longi Biatitudes, auteur congolais et ex-président des “Écrivains du Congo Asbl”. Ce dernier a, dans sa prise de parole, étalé de manière distincte et concise, les différents points sensibles de cet livre auquel il accorde une place de choix, dans le rang des œuvres de fiction, selon lequel l’auteur raconte ce qu’il ressent du plus profond de son être et porte témoignage d’une expérience personnelle.
Pas de nature à ne pas jeter le filet, lorsqu’il fallait apporter d’éclaircissement sur une tonne de questions, ce brave écrivain s’est bien livré à cet exercice de la plus belle des manières. Il a, par une intervention pertinente, émerveillé le public présent à la salle. Il a fait preuve de franchise extrême pour révéler ce qui vivent de manière injuste certains congolais jetés dans les prisons, avec des conditions carcérales odieuses et horribles, ce qui atteste que la justice ne joue plus bien son rôle comme il se devait.
En parallèle, il a renchéri que la prison n’est toujours pas question de quatre murs, mais elle est à quelque fois, des normes psychologiques imposées sur un peuple, en lui privant de sa liberté. Seul un esprit fort se nourrit d’espoir de voir vite le tunnel enfin de quitter sa situation sombre.
“Je n’ai pas de pouvoir pour changer ce fléau, alors écrire reste pour moi une force pour atteindre ceux qui détiennent l’issue du pouvoir”, a-t-il affirmé.
Cet ouvrage a su suscité l’enthousiasme des lecteurs kinois et les a placés au centre de l’admiration. Et son intitulé captivant a stimulé la curiosité de plus d’une personne. Tout s’est bien passé tel qu’envisagé.
Celui qui lit s’ouvre au monde et laisse ses limites s’élargir, dit-on. L’auteur se séjourne encore à Kinshasa, tout celui qui désire se procurer le livre, ne peut qu’entrer en contact avec lui, via +243995781734 ou sur ses réseaux sociaux.
Laetitia Kabala