Capitale
Munza (deuxième empire)
Localisation
Le royaume Luba se situait entre le haut Lomami et le Lualaba au Katanga. Au temps de sa plus grande extensions (conquêtes) fin 15è siècle, le royaume s’étendait jusqu’au Maniema au Nord, à Mbuji Mayi à l’Ouest, au Katanga à l’Est et aux sources du Zambèze au Sud.
Les origines
L’ancêtre commun de Baluba serait un certain Nkole, qui était aussi le nom d’une entité interlacustre. Mais la tradition orale Baluba précise que le royaume Baluba fut fondé par les Basonge venus de Maniema au Nord ou au Nord-est sous le chef de file Nkongolo Muanza qui unifie quelques chefferies locales et installe sa capitale à Mwibale sous la dynastie Songe.
A cette époque un immigrant nommé Kongolo apparut dans les pays des Kalanga pour devenir le fondateur de ce qu’on a appelle le premier empire Luba, Il n’y a pas de tradition unique concernant les origines ou la provenance de Kongolo. Les versions qu’on a pu recueillir montrent seulement à quel point nous manquons d’une étude générale des traditions orales Luba. Les traditions subsistant encore disent qu’il était originaire soit du Nord-Est, de la région ou se trouve maintenant la ville de Kongolo, soit du Nord-Ouest, de chez les Bena Kalundwe de Mutombo Mukulu. Une des traditions prétend même qu’il était né proximité de ce qui allait devenir sa capitale.
Mais Kongolo prit ombrage des succès de Kalala et tenta de le tuer. Kalala se réfugia dans le pays de son père et en revint avec une armée Kongolo prit aussitôt la fuite et se réfugia prés de Kai. Trahi par ses propres sœurs, il fut capture et tue. Kalala s’empara du royaume et bâtit sa capitale à Munza, à quelques kilomètres de Mwibele. C’était le début de ce qu’on a appelé le second empire Luba qui est en fait le même royaume. L’histoire de Kongolo et de Kalala Ilunga est devenue épopée nationale des Luba.
L’apogée
L’apogée a eu lieu avec le roi Kumuimbu Ngombe au 17è siècle grâce :
Au commerce, Aux conquêtes des plusieurs chefferies sur la rive occidentale de Lualaba et au Nord du Lac Kisale.
L’Organisation Politique
Mais au Kasai il n’y avait pas d’organisation politique supérieure. Chaque lignage comprenait des clients, qui lui étaient lies par contrat, et des esclaves domestiques. Théoriquement, le roi exerçait une autorité absolue: il ne semble pas qu’il y ait eu un conseil supérieur pour contrebalancer sa puissance. Mais celle-ci était tempérée du fait qu’il avait des demi-frères qui pouvaient s’élever contre lui, appuyés par le patrilignage de leurs mères, et soutenus par la cour et le peuple au cas ou le Roi était un tyran. II est possible qu’il y ait eu d’autres freins institutionnels à la puissance royale, mais on n’en trouve aucune mention. Toutefois il ressort nettement de l’histoire Luba et des rapports ethnographiques que le roi n’avait pas la puissance des rois du Kongo et que la structure du lignage semble avoir joue un rôle politique important.
Le village était forme d’un ou plusieurs lignages. Il était dirigé par un chef choisi sans aucun doute au sein du lignage qui avait joue le rôle principal dans l’établissement du village, mais néanmoins nommé officiellement par un supérieur hiérarchique qui pouvait être le roi lui-même Ce chef était assiste d’un conseil qui comprenait tous les chefs des lignages existant dans le village.
Mais, le Roi pouvait déposer les chefs, quels qu’ils fussent. Ce souverain gouvernait sa capitale, la kitenta, et chaque nouveau roi fondait une nouvelle capitale. La kitenta du Roi décède ainsi qu’une zone environnante était confiée a une femme, la mwadi qui était en contact avec l’esprit du défunt, et à un tivite, c’est-a-dire le principal ministre du disparu. A la mort de ces personnes leurs fonctions passaient à leurs descendants. Ces régions étaient sacrées et libres de toute ingérence du souverain vivant ou de ses inférieurs.
L’agriculture intensive,
Les impôts royaux et nature
Le commerce avec les portugais et Arabes
L’empire avait comme monnaie, les croisettes en cuivre.
Dans la culture l’art Luba était dominé par les statuettes, la musique très développée par les chants
Dans la religion, les luba, croyaient en un seul Dieu suprême, mais aussi avaient des dieux secondaires
Dans le social : La société était divisée en classes sociales.
Le déclin
Le déclin était intervenu à partir des :
Attaques au 19è siècle de Tshokwe, des Batetela, et surtout des Bayeke commandés par M’SI M’siri sous le règne du roi Kasongo Nyembo qui se refuge aux sources de la Lomami. Cela a provoqué les indépendances des royaumes vassaux.
Souverains de l’Empire Luba
Kalala Ilunga, fils de Mbidi Kiluwe et neveu de Kongolo Mwamba, Ilunga wa Luhefu, fils de Kalala Ilunga, il s’installa à Bisonge; Kasongo Mwine Kabanze, fils de Ilunga wa Luhefu, s’établit à Kibanza; Kasongo Kabundulu, fils de Mwine Kabanze, s’établit à Katundu; Ngoy-a-Sanza, fils de Kasongo Kabundulu, résida à Kapulu; Mwine Nkombe Ndayi, fils de Ngoy-a-Sanza, s’établit à Nkombe; Kadilo Sokela Bota, fils de Mwine Nkombe, s’installa à Budi. Kenkenya, fils de Kadilo s’établit à Bwilu; Ilunga Nsungu succéda à son père Kenkenya et s’établit à Lubala; Kumwimba Ngombe succéda à son père Ilunga Nsungu, il résida à Budumbe; Ndayi Mushinga, fils de Kumwimba Ngombe, n’eut pas le temps de construire un village car, après une année de règne, il fut battu et tué par son frère Ilunga Kabale; Ilunga Kabale, s’installa à Bene Dyombo; Maloba Konkola, fils aîné de Ilunga Kabale, lui succéda, mais trois mois après, il fut battu et décapité par son frère Kitamba; Kitamba prit le pouvoir, il battit encore un frère, mais un an après, lui aussi fut tué par son frère Kasongo Kalombo, cinquième fils de Ilunga Kabale. Kasongo Kalombo, fils d’Ilunga Kabale, succéda à Kitamba; Ndayi Mande, frère de Kasongo Kalombo lui succéda, combattu par son frère Kasong’wa nyembo; Kasong’wa Nyembo qui avait pris le pouvoir de Ndayi Mande eut affaire à son frère Kabongo avec qui il engagea une guerre qui dura des années et qui coûta beaucoup en vies humaines et en richesse à la population.
Ce dernier demeura insaisissable par le colonisateur jusqu’en 1917.