Le comédien, metteur en scène et auteur congolais, Michael Disanka et sa compagne, Christiana Tabaro devaient se produire à nouveau en France et se retrouvent face à un imbroglio administratif suite à la défection d’un des membres de leur troupe lors d’une tournée européenne en février dernier.
Se rapportant à nos confrères de TV5MONDE, l’artiste Michael Disanka a raconté qu’ils sont victimes d’une interdiction qui ne dit pas son nom. Selon lui, c’est vraiment injuste parce qu’il y a eu un des collaborateurs qui avait décidé de rester en Europe pour des raisons non révélées.
“Nous sommes victimes d’une interdiction qui ne dit pas son nom que je trouve vraiment injuste. C’est parce qu’il y a eu un des collaborateurs avec lequel nous travaillons depuis 3 ans, Jeannot Kumbonyeki, qui était un des espoirs de la danse congolaise, un très bon Chorégraphe, qui a décidé, pour des raisons que je ne maîtrise pas, de rester en Europe. Et là, on a été surpris, parce que nous sommes allés à 6 et nous sommes revenus à 5, et que nous (les 5 rentrants) soyons victimes de cette défection”, déplore-t-il au cours d’une entrevue avec Francine Mokoko, correspondante de TV5MONDE à Kinshasa.
En tant que porteur du projet , le promoteur du collectif d’art-d’art dénonce cette victimisation pendant que le consulat belge était signifié du non-retour de Jeannot. Et il se dit perplexe de constater que ce dernier peut leur informer que cette preuve n’était pas présentée.
“Nous qui avons toujours respectés notre engagement, nous qui avons plusieurs fois fait l’Europe, nous qui avons une expérience prouvée de pratique, pour sommes-nous tenus co-responsables?”, s’interroge-il.
Avant d’ajouter :”En tant que porteur du projet, j’ai informé le non-retour de Jeannot. Je ne comprends pas pourquoi le consulat belge peut nous signifier que la preuve n’était pas présentée et on aurai de soucis à se faire pour se déplacer et présenter notre travail en Europe.”
“Je ne comprends pas que, l’individu libre que je suis, je ne puisse avoir le droit de voyager et d’aller présenter des contacts professionnels avec de grandes structures européennes de théâtre, c’est ma vie, m’interdire de faire le théâtre, c’est m’interdire d’exister” conclut-il.
Masand Mafuta