Après le salon des Bruits de Kinshasa, organisée dernièrement dans la capitale RD-Congolaise, l’exposition sonore “Écouter la ville” poursuit son bonhomme de chemin. Son énième vernissage s’est déroulé à l’Institut Français de Brazzaville (République du Congo, dans le cadre de la Nuit des idées.
Étant une initiative portée par l’artiste Niamba Malafi, “Écouter la ville” fait partie intégrante du Salon des Bruits de Kinshasa. Ce projet d’exposition fait revivre en écoute intime et singulière, les temps forts de l’ambiance sonore découlant de différentes villes africaines. C’est aussi un canal idoine de tabler sur des questions écologiques à l’heure actuelle, tout en mettant l’accent sur l’environnement sonore.
“Au-delà des enjeux culturels, éducatifs et de santé publique, à travers ce programme d’exposition sonore “Écouter la ville”, le collectif Malafi’Arts production cultive également le plaisir de l’écoute et de rendre accessible les pratiques culturelles en initiant le public à la consommation des œuvres d’arts contemporains dans les salles d’exposition ou conférences de leur territoire”, a-t-il évoqué.
La pertinence de cet événement réside dans la mesure où la consolidation des liens culturels entre la France et les deux Congos a été de mise ainsi que la création d’une synergie pour les beatmakers brazzavillois.
“Cet événement constitue la première occasion pour le public Brazzavillois d’assister à une exposition sonore dans la salle Gide de l’Institut Français, et d’accueillir un atelier de renforcement des capacités en Musique Assistée par Ordinateur, afin de soutenir 5 artistes beatmakers brazzavillois et leur donner une visibilité en tant créateur sonore”, a-t-il ajouté.
Le public Brazzavillois a également assisté à la restitution des travaux de 5 artistes beatmakers qui ont bénéficié de l’atelier proposé par le Salon des Bruits de Kinshasa et animé par Kratos Beat, Salva Moses et Niamba Malafi.
En définitive, les 5 participants sont parvenus à créer des musiques en base de bruits de ville. Leurs réalisations ont servi de fonds sonore lors de la performance Makelele de l’artiste danseur contemporain Armel Eibi.
Masand Mafuta
1 Commentaire
Bonjour, je vous remercie de cette initiative d´écologie acoustique dont j´ai eu l´information par Maguelonne Loubelo Chevallier de l´association Pot@maï à Loubassa. Je suis compositeure de musique électroacoustique et soundscape suivant les méthodologies d´écologie acoustique et développe le concept d´hydrophonie dans le cadre des Rencontres Sonores HorsFrontière soutenues par l´Institut Français au Belvédère de Cerbère à la frontière franco-espagnole (Pyrénées Méditerranée – France). Le principe et une rencontre Arts, Sciences, Médias, Education pour la diffusion des réalisations innoventes et originales. L´an passé Maguelonne Loubelo a présenté l´Unité de Services Essentiels par hydrolienne à Loubassa avec Diana Ruiz Océanographe sur l´environnement sonore des coraux, Inès Léraud sur son travail radiophonique et Pedro Ferrandiz de Génodics. Cette année nous accueillons Tomoko Sauvage le 5 mai. (voir site). J´aimerais proposer un échange avec Niamba Malafi et vous serais très reconnaissant de bien vouloir me transmettre son contact.
Merci de votre intention.
Bien à vous