A l’occasion de la journée internationale de la langue maternelle célébrée le 21 février de chaque année, l’ASBL Yes ! African RDC a organisé un symposium autour de la thématique ”l’Afrique est-elle prête pour l’enseignement multilingue basé sur la langue maternelle africaine de l’apprenant ?” Ces assises se tiendront jusqu’au 23 du mois en cours en la salle showbuzz, dans la commune de la Gombe.
La première journée a été caractérisée par deux volets, le premier a porté sur l’hommage rendu à titre posthume au professeur Séné Mongaba avec le lancement par la délégation Wallonie-Bruxelles du prix littéraire qui porte le nom du feu professeur, puis la deuxième partie s’est appesantie sur le partage d’expériences Africaines d’enseignement multilingue basé sur la langue maternelle de l’apprenant.
Ces assises ont aussi été marquées par le mot d’ouverture prononcé par l’administratrice déléguée de l’ASBL Yes ! African RDC, Mireille Kasongo Munanga et les discours des officiels et autres partenaires à savoir : le mot du représentant de l’UNESCO en RDC, le mot du délégué général de l’organisation internationale de la francophonie, le mot du ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, le mot du ministre des affaires sociales et l’ouverture des travaux par la ministre de la culture.
Pour son mot d’ouverture, Mireille Kasongo a étalé à l’assistance les objectifs de ce symposium qui premièrement est de dégager les forces et les défis de chaque expérience, deuxièmement, déceler de quelle manière chaque expérience peut être utile à l’autre en vue de répondre à la thématique de cette activité, et enfin proposer, après analyse des pistes concrètes pour une mise en place effective et efficace de l’enseignement multilingue basé les langues maternelles en RDC.
Par ailleurs, “Yes ! African RDC” se présente comme étant une association sans but lucratif qui croit pleinement en la capacité de l’africain de changer son continent et aussi le monde, mais à condition qu’il prenne d’abord conscience et connaissance de l’héritage et du potentiel de la terre, de la culture, de la science de ses ancêtres, enfin les mettre à profit. Toujours dans cet ordre d’idées, l’africain se doit d’enseigner et de former dans la langue que l’apprenant comprend le mieux. Ceci dit, enseigner en Français aux non francophones réduit considérablement leur chance d’apprendre efficacement.
Notons que d’autres intervenants ont assisté à distance à ce symposium depuis leurs pays africains de résidence entre autres, des Camerounais et le Burkinabés, puisqu’en réalité la thématique abordée s’avère un enjeu continental.
Balka Josh