La virtuose Esther Iyenga s’est produite jeudi mercredi 26 février à la délégation générale Wallonie-Bruxelles à Kinshasa. Des mélodies et rythmes folpop ont été menu de ce concert.
L’artiste Iyenga, celle que l’on surnomme la voix envoûtante de la musique congolaise, a su communié musicalement, à travers ses chansons mélodieuses et rythmées, avec ses mélomanes venus nombreux l’encourager sur scène.
Sa prestation a vu la présence remarquable et marquante de l’ambassadeur de Belgique en RD-Congo et de nombreux kinois de tendance confondue férus de la bonne musique. Donc le show a été vraiment au rendez-vous.
“Je suis aimée et je me sens très honorée ce soir parce que les gens sont venus nombreux m’encourager avec toute mon équipe” a-t-elle fait savoir au cours de l’interview accordée à culturecongo.
Quid sur la voix envoûtante de la musique congolaise?
Native du territoire de Bongandanga dans la province de la Mongala, Esther Iyenga a eu de l’étrenne de sa carrière musicale dans le gospel. Elle chante dans une chorale à Kinshasa lorsqu’elle est repérée en 2012 par le producteur et arrangeur Zola Tempo durant un festival. Et puis elle se lance en carrière solo.
Son style mêlé de la rumba et folk congolais fait d’elle une artiste hors pair. Sa musique dansante et attrayante enflamme jeunes et vieux. Du fond en comble, sa voix douce, aérienne et profonde traduit ses émotions qui transparaissent dans sa musique.
Le parcours artistique d’Iyenga est parsemé de rencontres et collaborations enrichissantes avec notamment Jocelyne Beroard, Papa Wemba, Mbilia Bel, Lutumba Simaro ou encore Ferré Gola…
Au-delà des frontières nationales, Iyenga a été finaliste du Prix Découverte RFI 2018, elle a été nommée aux AFRIMA (All Africa Music Awards) en 2018 dans les catégories Revelation of the African Continent et Best Female Artist in Central Africa.
En 2018, elle signe un album « Lonkaya » chez Sabab Production.
Au cours du mois de mars, lequel est dédié à la femme, l’artiste musicienne Iyenga livrera deux concerts, les 10 et 12 mars en Côte d’Ivoire lors du festival Masa.
Reekardo Mahina/Culture Congo.