« L’investissement dans l’homme est le plus grand investissement qui puisse exister », telle est la démarche motivante de Marie-Ange Lundu qui, coordonnateur de Tokende Africa, a tenu de saluer la clôture méritoire de la quatrième phase de la formation de guide touriste, organisée entre les 12 et 19 mars, dans les installations de Silkin Village, à Ngaliema.
Cette formation qui sert de base à la promotion du tourisme en RD-Congo, a toujours été une occasion opportune aux participants d’acquérir des connaissances nouvelles en matière du tourisme et tous ses contours y afférents.
Nous avons donné à plus de 25 jeunes la formation de guide touriste. Je crois que ça a été un nombre assez suffisant. Parce que notre idée est plus maintenant de donner la matière à des personnes qui ont un petit nombre, mais des gens qui vont avoir la matière et la mettre vraiment en pratique. Nous leur donnons l’occasion d’avoir des emplois et de devenir autonomes tout en privilégiant la culture du tourisme », a-t-elle dit.
Cette promotrice du tourisme a, en effet, apporté quelques justificatifs quant au nombre réduit de participants, contrairement aux précédentes formations. Elle a encore relevé un autre élément particulier de cette formation qui renferme un côté assez spécial, avec la valeur ajoutée d’un nouveau formateur aguerri en la matière.
Nous avons eu des apprenants de qualité. Ils ont fait beaucoup de travaux pratiques contrairement à d’autres sessions. Malheureusement, encore une fois, le temps ne nous a pas beaucoup permis. On a eu à serrer les matières. Mais je crois que de cette phase sortira beaucoup de promoteurs en guidage, surtout en termes d’ambassadeurs de travail, des gens qui vont travailler sur l’image de la RDC », a-t-elle indiqué.
A elle d’ajouter : « Une autre particularité, c’est qu’on a reçu, au-delà de tous nos formateurs, un nouveau formateur assez avéré. Il s’agit de Dédieu Biaombe, directeur honoraire du parc de Kahouzi Biega, qui nous a beaucoup parlé sur l’écotourisme, l’environnement, la notion du climat. Et ça a été parmi les points forts de cette formation ».
Les bonnes choses ont toujours eu des retombées à impact visible. Ces nouveaux guides touristes se disent satisfaits de l’ensemble de l’organisation de cette formation. Durant une semaine, ils ont vu défiler des formateurs. Lequel d’eux a eu son temps précis pour transmettre des notions spécifiques pouvant aider ces derniers à mieux se lancer dans le secteur du tourisme.
« Je suis très contente du déroulement de la formation. Ça a toujours été un rêve pour moi, une façon d’apprendre encore un peu plus de mon pays. Avoir des connaissances culturelles, c’est vraiment en termes de renforcement de capacités que j’ai pu participer à cette formation que je me dis aujourd’hui satisfaite. Je suis très heureuse de me voir parmi les guides touristes de mon pays », Liliane Bombusa Loando, l’une des participants à la formation.
Pendant leur formation, les apprenants étaient appelés à effectuer des descentes sur terrain, afin de recueillir des informations précises quant à leur canevas de recherches. Une tâche qui a vraiment semblé ardue pour quelques-uns. Ils n’ont pas eu d’accès libre à des renseignements historiques dans certaines maisons communales de la ville de Kinshasa, auxquelles on leur exigeait de payer quelques billets de banques ou de se résigner à d’autres formes d’harcèlement que l’on se réserve de dévoiler.
En somme, la formation s’est achevée en grande pompe. Les objectifs assignés ont été atteints avec faste. La phase de clôture a été sanctionnée par un test d’évaluation, restitution des travaux de terrain et la remise des brevets de participation. Les enjeux étant bien définis, place à la prochaine phase avec des approches encore plus novatrices que possibles.
Masand Mafuta