La rivière Luapula, aussi connue sous le nom de Lwapula est une rivière frontalière entre deux pays d’Afrique centrale, soit la RD-Congo et la Zambie, qui s’étend sur 560Km des paysages verdoyants à une forte concentration touristique.
La rivière Luapula prend sa source dans les marais du lac Bangwelu en Zambie et se déverse dans le lac Moero en RD-Congo, offrant ainsi un spectacle naturel d’une beauté incontournable. Cette rivière, méconnue du grand public est pourtant l’un des joyaux naturels africains, regorgeant de richesses aquatiques, écologiques et culturelles entre les deux nations, offrant aux villages riverains un climat culturel de paix et d’unité qu’ils partagent.
“Ses eaux limpides et resplendissantes entre les collines et forêts luxuriantes, dotées d’un paysage éblouissant, offrent un refuge calme aux habitants de Kiwele et une faune et une flore d’une incroyable diversité”, a fait savoir Monsieur Pierre, l’I.T du centre de santé Kiwele. “Cette rivière devrait être protégée par les autorités pour limiter les pêches frauduleuses et les organiser et songer à mettre en place de stratégiques profitables aux habitants parce qu’ils n’ont que Lwapula comme refuge”, a-t-il ajouté.
Les rives de la Luapula abritent des pécheurs et des agriculteurs congolais et zambiens, qui sont étroitement liés à ce cours d’eau et à ses richesses naturelles, notamment des crues régulières à ses terres fertiles et à ses eaux poissonneuses dans lesquelles les habitants riverains trouvent vie et subsistance.
“Lwapula est une rencontre entre les deux communautés. Les chefs coutumiers zambiens viennent ici au congo pour l’intronisation d’un chef coutumier congolais et vice-versa. Des zambiens viennent se marier ici et vice-versa. Elle nous montre à quel point l’unité est importante entre nos communautés et devrait être préservée pour toute l’Afrique”, a souligné monsieur Pierre.
Malgré les menaces de la modernité, notamment la déforestation, la surpêche et la pollution des eaux, la rivière Luapula demeure un trésor naturel qu’il faut nécessairement protéger pour que la beauté et la diversité culturelles de nos communautés perdurent.
Grady BIZAKI (reporter maison ayant réalisé ce carnet de voyage)