L’artiste musicien Fally Ipupa, l’une des célébrités de la musique congolaise, livre un concert inédit ce vendredi 28 février à l’AccorHotels Arena à Paris en France.
Après de nombreuses tentatives de boycott de ce concert par des mouvements revendicatifs dits “Combattants” se liguant contre les prestations des artistes congolais en France pour des fins politiques, la police française confirme la tenue dudit concert en interdisant tous rassemblements annoncés, déclarés ou projetés en lien avec ce concert dans le périmètre délimité par cette dernière, a indiqué un arrêté de la préfecture française rendu public sur son site internet.
Le même arrêté stipule que, de nombreux autres rassemblements et événements se tiendront dans la capitale, les services de la police et de gendarmerie se mobiliseront fortement pour en assurer la sécurité et le bon déroulement, dans un contexte de menace terroriste qui sollicite à un niveau élevé les forces de sécurité intérieure pour garantir la protection des personnes et des biens contre les risques d’attentat, dans le cadre du plan VIGIPIRATE toujours activé.
Il a été rapporté que le concert de Fally Ipupa est bel et bien confirmé pour ce vendredi 28 février. Par ailleurs, tous les frotteurs de troubles et organisateurs de manifestations aux périmètres de Bercy, lieu prévu pour le concert seront punis de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende en conformité avec l’article 431-9 du code pénal de la République française.
Ayant reçu de menaces de mort de tout genre au téléphone provenant des combattants hostiles au régime politique en place en RD-Congo, l’artiste Fally Ipupa s’est vu confiant et déterminé pour cette prestation combien historique au regard de sa carrière musicale.
Selon lui, la plupart de ces combattants usent de ce moyen pour amasser de l’argent et devenir les chouchous des femmes en tournant des vidéos sur la situation de Beni sans la moindre compassion à l’endroit de ces femmes et enfants victimes des massacres incessants des groupes armés.
Pour rappel, en douze ans de carrière et quatre albums solo, celui qu’on surnomme “El Maravilloso” collabore désormais avec les plus grandes stars francophones comme Aya Nakamura, Booba, Keblack ou encore Naza tout en restant profondément ancré et investi dans la diaspora africaine.
Masand Mafuta/Culture Congo.