Les structure Likit’Arts Kongo (RD-Congo) et Grand Cru Global (Pays-Bas) mutualisent leurs forces pour la redynamisation du secteur des arts du spectacle en RD-Congo. Lancé depuis vendredi 02 septembre au restaurant Reine de la paix à Gombe, « Bouger pour changer » est ce nouveau programme pédagogique et indispensable pour la formation continue des danseurs et chorégraphes congolais.
Cette initiative entend apporter une méthodologie réfléchie et adaptée pour stimuler l’esprit créateur des professionnels de danse, par des sessions de formation et renforcement des capacités qui y sont inscrites dans l’agenda de l’organisation. C’est donc une approche novatrice pour changer la donne dans ce secteur, avec des signaux à impact visible.
« Nous avons choisi le concept de renforcement des capacités en danse et théâtre, parce que nous voulons ramener les outils du théâtre dans la composition chorégraphique, ce qui permettra aussi aux chorégraphiques et danseurs congolais de bien composer leurs spectacles et de bien les transmettre », confie le chorégraphe Jackson Lohanga, géniteur du projet, aux professionnels des médias.
La moisson étant abondante, les batteries sont bien mises en marche pour que ce projet réponde effectivement aux attentes des récipiendaires. Du coup, l’organisation prévoit une gamme importante d’activités.
Après la séance d’audition des danseurs tenue le weekend dernier, il est prévu, du 04 au 08 septembre courant, une formation en entrepreneuriat culturel, à la plateforme contemporaine. Un programme riche et diversifié destiné aux opérateurs culturels.
Il sera aussi organisé, du 18 au 9 novembre prochain, un atelier des danseurs avec quatre chorégraphes étrangers, au centre culturel le Zoo. Les participants seront outillés en écriture chorégraphiques et bien d’autres matières pouvant les amener à mieux gérer leur carrière professionnelle.
La restitution de travaux d’atelier des danseurs interviendra le 10 novembre prochain. Ainsi, une représentation du spectacle, avec 15 danseurs participants, sera donné au centre culturel le Zoo. Il est bon de signaler que l’organisation promet d’élargir ce programme pouvant toucher un grand nombre d’artistes, même dans le Congo profond.
Masand Mafuta