Le samedi 19 mars 2022 restera à jamais un jour macabre pour la presse culturelle et les poètes avec la lourde perte d’un homme, grand dans l’âme, mais contenu dans une enveloppe corporelle moyenne.
Effacé mais pittoresquement remarquable par son coaching et son orientation, Harris Kasongo était une plume incomparable, car l’artiste ne meurt pas; son âme reste éternelle toujours prête à aider et surtout dans son domaine de prédilection : la poésie.
Le révolté s’en va sans dire un mot
La mort emmerdeuse de tous les temps a encore frappé la porte des poètes sans être invitée, sinistre conduisant à des pensées melancoliques, fleuve des larmes, à cet instant que je couche ces quelques mots, révolté impuissant face à un fait rationnel que l’on voudrait irrationnel, le décès de Sieur Harris Kasongo.
C’est dans l’après-midi que j’ai eu, via les réseaux sociaux, la nouvelle de ce révolté de la plume, souvent incompris par tant.
Daddy Marla m’informe de cette disparition ; je m’empresse à contacter Masand Mafuta, directeur des informations de Culture Congo, pour confirmation car c’est par son canal qui j’ai fait la connaissance de l’illustre disparu lors de la 3
ème édition de “Poètes autour d’un verre” à Kinshasa. Il était l’un des orateurs. Puis, l’affirmation me vient de Youssef Branh, responsable éditorial des Éditions Mikanda dont celle-ci s’apprête à l’éditer.
Le révolté s’en va sans dire mot mais nous pouvons retenir de lui, l’ouverture d’esprit, le faire-play, la profonde compréhension suppléée de l’écoute…
Tu t’en vas mais nous ne l’admettons point!
Va, cher Harris Kasongo, plume dorée et parle aux aïeux ce que nous sommes devenus !
Junior Nzeza