Costa Tshinzam, mentor pour l’atelier d’écriture critique (C&), est un médecin passionné de culture originaire de Lubumbashi. Il a été reçu le samedi 27 juillet 2024 dans les locaux du Master’Art Studio, un espace spécialisé dans la peinture, la sculpture et les arts numériques, afin d’échanger sur la place de l’écriture critique dans la pratique de l’art contemporain.
Tshinzam a entamé son parcours d’écrivain au collège, en rédigeant pour le Bulletin de l’Information de la Kafubu (BIKAF). À l’université, il a rejoint le Collectif Libr’écrire et s’est initié à l’écriture de nouvelles, avant de se consacrer pleinement à ses études de médecine.
C’est en 2017, lors de la participation à l’atelier d’écriture critique en art contemporain organisé par (C&) au Centre d’Art Waza de Lubumbashi, que Tshinzam fait son grand retour dans le monde de l’écriture. Il remporte la bourse du programme de mentorat de C& et signe plusieurs critiques sur cette plateforme, telles que “Comment la culture au Congo peut progresser en tirant les leçons du passé ?” (2019) et “De l’expérimentation à l’art vidéo dans le travail de FM Gustave Giresse” (2018). Ses écrits sont également publiés sur Habari RDC, Hart Magazine (Belgique), Something We Africans Got (SWAG, Belgique) et Art Africa Magazine (Afrique du Sud).
Lors de sa visite à Master’Art Studio, Costa Tshinzam a échangé pendant deux heures avec les artistes et les promoteurs du centre sur l’importance de l’écriture critique pour les artistes et les perspectives de collaboration. Il a notamment découvert l’œuvre d’Hervé Kafund, l’une des figures émergentes de la sculpture à Lubumbashi, qui s’est dit satisfait de ce moment d’échanges et espère initier une collaboration avec le blogueur.
Toujours dans un esprit ludique, Tshinzam s’est prêté au jeu-concept “Table d’op” proposé par Master’Art Studio, qui consiste à apposer sa touche sur une toile blanche. C’est sur une note d’humour qu’il a conclu sa visite, rappelant que “la critique est aisée, l’art difficile”.
Didier Besongo