Artiste engagée, plume vibrante et porte-parole des sans-voix, Do Nsoseme Dora transcende les mots pour éveiller les consciences. Avec son nouveau single “Maman Sarah”, elle déchire le voile du silence sur l’endométriose, ce fléau invisible qui martyrise les femmes africaines.
Poétesse, slameuse et photographe, elle incarne l’art engagé dans toute sa puissance. Diplômée en arts graphiques de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, elle manie les mots comme des armes de sensibilisation, dénonçant sans relâche les crises sociales et les souffrances tues. Son blog “La Nouvelle Kinoise” et ses œuvres littéraires résonnent comme un écho des luttes congolaises, des combats féminins et des espoirs humanistes.
Aujourd’hui, elle s’allie au Professeur Emmanuel Nzau Ngoma pour lancer “Maman Sarah”, un slam poignant qui donne enfin une voix aux femmes martyrisées par l’endométriose.
Avec ce morceau, Do Nsoseme et le Professeur Emmanuel Nzau Ngoma offrent une œuvre bouleversante, mêlant poésie, médecine et militantisme.
Ce single, sorti le 2 août dernier, est bien plus qu’un morceau : c’est un cri de révolte contre l’indifférence. L’endométriose, maladie gynécologique méconnue qui frappe une femme sur dix en âge de procréer, y est dépeinte avec une rare intensité. Douleurs chroniques ignorées, diagnostics tardifs, isolement des patientes : le slam dénonce cette injustice silencieuse qui étouffe l’avenir de milliers de femmes, particulièrement en Afrique, où tabous et manque de moyens aggravent leur situation.
Artiste accomplie, Do Nsoseme Dora porte haut les couleurs de la femme congolaise : résiliente, talentueuse et profondément humaniste. Son parcours exemplaire, entre poésie, photographie et activisme digital, fait d’elle un modèle d’engagement. “Maman Sarah” en est la preuve éclatante : un chef-d’œuvre artistique et une arme de sensibilisation massive.
“Maman Sarah” n’est pas qu’un slam, c’est un électrochoc. À travers ses vers percutants, Do Nsoseme brise les chaînes du silence et rallume l’espoir. Son message est clair : plus aucune femme ne doit souffrir dans l’ombre. Aux victimes de l’endométriose, elle offre enfin une tribune, une main tendue, une promesse : celle d’être entendue. Car dans chaque mot, dans chaque note, résonne une vérité trop longtemps étouffée : « Vous n’êtes pas seules. Votre douleur mérite d’être vue. Votre voix mérite d’être portée. »
Avec une telle force créative et un engagement sans faille, Do Nsoseme Dora ne se contente pas de marquer la scène artistique ; elle change le monde, un vers à la fois.
Franklin MIGABO