La structure Femme Artiste, Femme Innovatrice (FAFI) consacre tout son agenda de mars 2024 aux activités exclusivement dédiées à la femme sous couvert de “Je suis la femme artiste”. Un canal direct pour célébrer la femme, à travers les arts de la scène, en conformité avec le 08 mars, date à laquelle est célébrée la journée internationale des droits de la femme.
Ce weekend, elles ont fait entendre leur voix, à la Ndaku ya la vie est belle. On a pu assister à une conférence sur l’apport de l’animatrice culturelle dans la société, un récital du slam, théâtre et une instance de lecture spectacle.
Pétries de talents qu’elle sont, ces jeunes artistes ont trouvé utile de mettre en œuvre leur virtuosité artistique pour proposer des programmes inédits afin de sensibiliser leurs pairs, sur les enjeux de la journée susmentionnée, par le truchement des conférences, expositions, projections, prestations et ateliers de formation. Elles ont également entamé les descentes dans leurs écoles, pour porter de la bonne information aux élèves et jeunes filles, sur l’importance et l’ impact de la journée dans leur vie.
“Nous faisons des descentes dans les écoles où nous parlons de l’importance de la journée du 08 mars et informons les élèves et jeunes filles sur son impact dans nos vies en tant que femme. Nous avons aussi tenu des conférences sur la femme de la scène (qui est-elle ?) et son (apport) dans la société, ce qu’elle nous apprend, ce qu’elle donne et ce que nous devons attendre d’elle”, a dit Bénie Bonkenga, artiste comédienne et coordinatrice de la structure FAFI.
La meilleure chose que l’on peut léguer à des générations futures, c’est de leur transmettre le peu qu’on a appris, afin de leur permettre d’en tirer profit de manière continue. Par là, un atelier de formation avec la fabrication des bracelets et colliers sur base des objets recyclés a été de mise, sous la direction de Samantha Loaka, artiste comédienne, chanteuse et animatrice culturelle.
“Nous avons organisé un atelier de formation, où nous fabriquons des accessoires pour femme, avec les petites filles de l’orphelinat (L’enfant du coeur). Si nous voulions initier cet atelier, c’est pour dire aux filles que leur situation, en tant qu’orpheline, est passagère et est loin d’être la fin du monde, et que ça ne détermine pas leur personnalité, elles peuvent aussi apprendre un métier et devenir autonome, afin de voler plus tard de leurs propres ailes”, a-t-elle ajouté.
Ces talents féminins usent de leur temps pour montrer combien la femme artiste peut influencer positivement la nation. Tout ce qu’elles demandent, c’est l’implication de tout le monde afin de relayer à une vitesse d’éclair, leur message pouvant atteindre les femmes qui en sont vraiment dans le besoin d’être édifiées, à travers l’art.
“Nous avons besoin de gens, plus de femmes. C’est parce que cette vision a été mis en place pour booster la femme à devenir autonome. C’est vrai que l’émancipation de la femme n’est pas seulement un moment de révolte pour elle, mais aussi sa prise de conscience dans tout ce qu’elles entreprennent. Nous invitons ainsi les femmes à venir nombreuses, entendre ce que nous avons à leur dire et à leur proposer comme activités”, a paraphrasé Samantha Loaka.
La structure FAFI a lancé des activités le 02 mars 2024 à l’institut moderne de Ngaliema où elle a organisé des moments d’échanges avec les élèves sur la journée du 08 mars et quelques activités artistiques. Elle poursuit ses activités jusqu’au 31 mars, une date prévue pour la clôture avec comme programme la projection du court-métrage qui sensibiliser contre les violences conjugales.
Masand Mafuta