Aujourd’hui, le 2 août 2024, journée à laquelle les congolais commémorent les victimes du Genocost sur toute l’étendue de la République. Un moment d’observation, méditation afin d’honorer la mémoire des victimes des atrocités qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
Le député national Armand Miteyo se joint à ses compatriotes pour célébrer toutes personnes tuées injustement dans des incessantes guerres imposées à la RDC. Nous faisons part des extraits de son discours publié à la circonstance.
“C’est un jour où nous mettons en lumière les souffrances incommensurables infligées par les génocides et où nous prenons le temps de rendre hommage aux communautés dévastées”, souligne l’élu de Ngandajika, dans la province de Lomami.
En cette journée de commémoration, il insiste : “Nous honorons la mémoire des victimes de ces actes inhumains qui ont marqué notre histoire et celle du monde.”
Il rappelle également que “nous soulignons les millions de personnes qui ont perdu la vie, notamment lors des première et deuxième guerres du Congo (1996-1997 et 1998-2003), ainsi que les conflits armés, les épidémies, la famine, et les actes de violence génocidaire.”
Le Coordonnateur exécutif de la fondation Armand Miteyo cerne l’importance du terme “génocide”, qui “nous rappelle non seulement le coût humain inestimable des génocides, mais aussi les impacts durables sur les sociétés et les nations.” Ces blessures “ne se limitent pas aux pertes immédiates, elles perdurent à travers les générations, affectant les structures sociales, économiques et culturelles de ceux qui ont survécu et de ceux qui ont été touchés.”
Face à ces tragédies, le député national appelle à “la vigilance, l’éducation et la solidarité. Nous devons reconnaître les signes avant-coureurs de la haine et de l’intolérance afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard.”
Il souligne que “la dignité humaine est inviolable et que les génocides, sous toutes leurs formes, sont inacceptables. Engageons-nous à soutenir les survivants, et à promouvoir une culture de paix et de respect.”
Affectif, il invite à “transformer notre souvenir en action, en mémoire de ceux qui ont souffert, afin que le génocide ne soit plus qu’un sombre souvenir du passé, et que l’humanité puisse se diriger vers une paix véritable et durable.”
Masand Mafuta