Un slam écrit par l’artiste Yekima De Bel Art, sous forme d’une carte postale orale, sonore et visuelle, et dont le texte constitue une correspondance ouverte à tous, représentant la Capitale de la République Démocratique du Congo.
Loin des problèmes liés à l’électricité, à la pénurie d’eau dans certains coins de l’ex-Léopoldville, des lieux dans l’insalubrité ou la cherté de la vie locale, il y a là une ville qui vit, qui se construit, qui bouge, qui mue : Kinshasa, Kinshasa qui se réveille. Une grande étendue touristique pleine d’attrait ; elle ne se lasse de surprendre, quartiers faisant, l’on ressent la pulsion, l’ébullition, l’impulsion.
Les sons divers qui accompagnent cette carte postale slamée ne sont pas une somme d’effets spéciaux, mais tirent leur inspiration et leur création dans le vrai quotidien kinois capté en live dans les rues de la ville et composé comme une vraie musique. Les vendeurs ambulants et à la sauvette. Dans les rues de la ville, où, 5 heures du matin semblant trop tard, la vie se gagne plutôt, les pas du Kinois débrouillard défient le coq et son cocorico. Il y a aussi cette ambiance des bars et des églises, des arrêts de bus ainsi que des taxis et motos qui se disputent des clients.