L’artiste congolais de Brazzaville, Paterne Lyonel Bouanga Kaba dit Black Panther est une figure de proue de la scène littéraire de la République du Congo. Son amour avec le slam remonte en 2011 lors de la deuxième compétition interscolaire de Brazzaville. Tout prend forme en 2014 quand il intègre le collectif Ateliers du styl’oblique Congo et se donne corps et âme à cet art oratoire.
Il est bien réputé pour ses textes accrocheurs et incisifs et se voit attribuer des récompenses dans plusieurs compétitions de slam. Il s’agit de la compétition slam du volontariat Français en 2014, du Slam National du Congo en 2015. C’est une sorte d’apogée de sa carrière professionnelle.
Il a toujours prouvé de quoi il est capable dans sa démarche artistique. Il propose des slams mêlés de différentes sonorités musicales tels que “Solidarité” (2015), “Le slam, mon passeport” (2016), “Lettre au recteur” (2018), “Deuxième sexe” (2019) et “BlackLife 1” (2021).
Il participe en novembre 2015, à la performance de la Cop21, dénommé les 24H du climat ; il marque sa présence en mars 2018 au Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan (MASA). Il apparaît encore en avril 2018 au Midem African Forum et en 2019, il sera présent aux 70 ans de la maison d’édition Présence Africaine.
Black Panther ne cesse de se perfectionner au fil d’années. En 2021, il adhère au centre d’art les Ateliers Sahm et participe à la résidence de création “Africa 2020” à Marseille (France). Il enchaîne en juillet 2021 avec la sortie du clip et single “BlackLife 1”, prélude de l’album “Force des Mots”.
Black Panther est parmi les têtes pensantes du secteur du slam de la République du Congo. Il sort au cours de cette année, son premier album studio intitulé “Force des mots”. Quant à ce, il lance dans les prochains jours, le single “Blacklife 2”, extrait de son prochain projet.
Masand Mafuta