La culture est vaste et s’étend sur plusieurs domaines de la vie artistique. Les uns s’y démarquent en littérature, d’autres en arts du spectacle. Et Jonathan KABONGO en a fait son métier, son mode de vie, son regard de bonheur grâce auquel il forme, éduque et passe son message.
Il a dû cultiver sa passion depuis ses 13-14 ans pour l’humour, passant par certaines influences qui lui ont plus tard permis de se plonger complètement dans l’humour dont il est humblement fier et pour lequel il travaille jour et nuit pour donner le meilleur de lui-même afin de se surpasser, se démarquer ainsi que pour sa visibilité. Il faut avoir du cran pour s’exposer en public. Mais Jonathan en a fait un réel serment comme bête de scène.
Comme tous les autres, cette pépite montante de la scène lushoise a eu également pour modèle tous ceux-là qui se sont mieux gérés dans le secteur du stand-up comedy. Il a eu des influences positives qui l’ont vraiment propulsé sur le chemin de sa carrière professionnelle.
« J’aimais les mots. Je vais dire honnêtement que la première personne qui m’a influencé, c’est Jamel Debbouze. Je le trouvais drôle. Je suis tombé sur ses vidéos quand j’avais 13-14 ans, alors que j’étais loin de penser faire l’humour plus tard. Il m’a beaucoup influencé et m’influence dans mon écriture. Et il y a aussi Benjamin Kahitare. C’est lui que j’ai vu et j’ai aimé comme il le faisait. C’est lui qui m’a donné un coup de pouce. Puis, j’ai suivi d’autres personnes, notamment Manseba et Gad Elmaleh», a-t-il expliqué.
A lui d’ajouter : « Je savais que notre passion, de fois nous la voyons à travers le regard des autres. Les gens disent que les humoristes sont drôles, mais dans ma tête c’était loin de faire de l’humour une carrière ou un métier. Ça m’a plu de voir Benjamin Kahitare le faire. C’est lui qui m’a donné un coup de pouce pour pouvoir me lancer ».
Comme tout métier, l’humour a aussi ses défis que tout humoriste affronte. Et Jonathan n’y échappe pas de son écriture à ses jours de spectacle.
« Les défis sont nombreux. Savoir te démarquer n’est pas facile. Et la visibilité, s’exposer en public, c’est compliqué. Du soutien, nous avons plus d’encouragements verbaux que des gens qui mettent leurs moyens pour que l’art avance. Il faut aussi dire que j’écris encore à l’ancienne et que je n’ai pas de thème spécifique. J’écris sur un truc drôle de trois ou quatre mots, puis je développe parce qu’un sketch c’est d’abord une blague. Et j’écris toujours à la main parce que je retiens facilement à la main avant de numériser mon texte », a-t-il révélé.
« Et je dois ajouter que j’ai la pression, le stress avant de monter sur scène. Toutes les fois où je n’ai pas eu à stresser avant de monter sur scène, je n’ai pas donné le meilleur de moi-même. C’est bien d’avoir ce stress. Ça prouve qu’on tient à ce travail-là », a-t-il rétorqué.
Comme tout bon éducateur, nous avons toujours quelque chose à dire sur la jeunesse, sur notre jeunesse. Nous avons aussi besoin des conseils et des avis de ceux qui sont dans le métier avant nous, de ceux qui ont fait de l’humour leur métier et de ceux qui ont donné leur mental à faire rire des gens, à les consoler quand ils ont des problèmes dans leur travail et de les déstresser. Jonathan KABONGO n’a pas manqué l’occasion d’encourager ces jeunes et tous ceux qui voudraient se lancer dans l’humour.
« Je pense qu’il faut aller à l’école. Il faut étudier. Un humoriste c’est quelqu’un qui lit beaucoup, qui doit avoir une bonne mémoire dans ses stand-up pour mémoriser son texte et savoir parler correctement la langue dans laquelle il veut passer son message, à moins que mal parler fasse partie de son style comique. Un humoriste, c’est un bon lecteur et un bon observateur. On s’inspire en lisant et en observant », a-t-il laissé entendre.
Jonathan KABONGO est cet humoriste-comédien qui évolue à Lubumbashi depuis 4 ans et se laisse démarquer par son talent comique et avec un peu de chance, son humour sera la voie d’une longue histoire.
« Je veux dire aux jeunes qu’il faut beaucoup apprendre avant de se lancer. L’humour, c’est comme le rap : on ne parle pas de ce que l’on ne connaît pas. Ça vous rend service. Ça vous rend la vie simple. Et moi, tout ce que je raconte sur scène, ce sont des vérités exagérées sur moi », a-t-il conclu.
Grady BIZAKI
1 Commentaire
Monde force Mr Jonathan ✊❤️