La littérature demeure jusqu’à présent un art dont personne ne peut se passer. Elle permet toujours à plus d’une personne de faire entendre sa voix et d’exprimer ses peines. Et aujourd’hui, c’est au tour de l’auteur Albert Kokolomani de nous plonger dans l’univers profond de son ouvrage intitulé “Divorcez”, un roman de 197 pages paru aux éditions Afri’ka.
“Divorcez” est cette œuvre qui nous éblouit de la première à la dernière page par son style délicat, compréhensible, accessible et simple. Notons par contre que faire simple n’est pas facile. La simplicité est loin d’être la simplification qui est synonyme de paresse.
Par “Divorcez”, Albert Kokolomani nous fait part de sa motivation et de sa détermination à vouloir répondre aux lecteurs, peu importe le domaine, qui préfèrent ne juger que le livre par sa couverture, ignorant que d’une mauvaise couverture peut paraître un bon livre et d’une bonne couverture un torchon.
« J’ai reçu des retours de lecteurs et de ceux qui jugent, de surcroît lecteurs, malheureusement un livre par son titre sans le lire. J’ai publié en Juin 2022 mon tout premier livre, “Des toges préjudiciables aux justiciables”, un essai où je dénonce les maux qui enlaidissent notre justice et font que l’état des droits dans notre pays soit chimérique. Certains avocats, sans avoir lu l’ouvrage, ont exprimé leur perplexité sur la prétendue préjudicialité d’un avocat envers son client. C’est alors que j’ai eu l’idée de raconter une histoire dans laquelle un avocat a le rôle qui correspond à ce que j’ai décrit dans mon premier livre », a souligné Albert Kokolomani.
Il faut par ailleurs noter que le divorce est actuellement un sujet d’actualité dans nos familles. Beaucoup, notamment nos parents, préfèrent divorcer que respecter leur engagement ; certains autres pour l’absence d’une adolescence mal gérée. Et ce roman de 197 pages est, avec un peu de chance, un appel d’espoir à ces parents qui ont confondu le mot divorce à un jeu dans leur foyer.
“J’ai raconté cette histoire fictive à travers laquelle j’aborde plusieurs thématiques de la vie quotidienne avec un avocat au centre. Ce titre est à l’impératif et est question d’un appel qu’il faut contextualiser. “Divorcez” est un appel non pas aux mariés, mais à celui du père de Malaïka, personnage du roman, à sa fille la première année du mariage qui, sage, a compris que le mariage de sa vie était sans avenir pour ce que lui faisait subir son mari. Ce mot fait donc partie de l’histoire, pas de moi », a-t-il fait savoir.
Ce livre est aussi un appel à nous, lecteurs qui devons divorcer avec nos affirmations gratuites pour tout ouvrage que nous n’avons pas lu. Prenons plutôt le temps de le lire avant et divorçons avec nos jugements gratuits.
Albert Kokolomani est un Congolais dévoué. Diplômé de l’Université de Kisangani, lecteur, écrivain, slameur, activiste de Droits humains et entrepreneur en éducation en RD-Congo qui milite pour la paix et les Droits humains.
L’ouvrage étant disponible sur le marché, il va des lecteurs aguerris de bien vouloir se procurer un exemplaire auprès de l’éditeur, à un prix imbattable défiant toute concurrence.
Masand Mafuta