C’est à travers le théâtre que le Festival Vert (Festivert), tient à sensibiliser la population congolaise, sur les notions et l’importance de la biodiversité. Coordonné par Lele Michoux BOSSAY, ce festival a pour but d’impliquer la population,particulièrement les jeunes, sur les respects de la nature et la sauvegarde de l’environnement.
Dans le cadre de son programme d’éducation civique, le Carec, à travers le festival de théâtre écologique, mène une campagne de sensibilisation de la population sur la protection de la nature.
Après la ville-province de Kinshasa et l’ancienne province de Bandundu, renseigne-t-on, le «Festivert» a réussi son passage dans le territoire d’Inongo, chef-lieu de la province de Mai-ndombe, où il s’est déroulé du 28 juillet au 5 août 2016 avec pour but de faire des jeunes des éco-citoyens.
C’est un véritable pari gagné pour les organisateurs qui se sont donnés corps et âme pour sensibiliser les jeunes sur la protection de l’environnement et de la biodiversité. Aux allures d’une édition foraine, une véritable, les activités se sont déroulées dans les salles, en plein air, aux marchés. L’idéal consiste d’atteindre toutes les couches de la population, particulièrement les jeunes.
La province de Mai-ndombe regorge des ressources naturelles intéressantes particulièrement, la forêt. Ce festival amène le théâtre auprès du public, dans la rue, aux marchés, dans les salles de spectacles. Les jeunes produisent des spectacles de théâtre dans lesquels ils démontrent les conséquences du réchauffement climatique et de la déforestation. Les thèmes exploités vont de l’assainissement à la protection.
En individuel, certains jeunes qui ont suivi la formation ont présenté et déclamé sur scène leurs poèmes qu’ils ont écrit eux-mêmes. Ils ont, à leur manière, éduqué cette tranche de la population sur les comportements positifs à adopter pour la protection de la nature.
Très attrayants et rationnels, les spectacles ont été joués en deux langues officielles (Lingala et Kikongo) pour permettre une bonne compréhension du message. Avec une mise en scène adaptée, certains scénarios démontraient comment la population coupait sauvagement les arbres, tuait les animaux, polluait l’environnement… Des scènes riches en paroles et gestes, fustigeant l’ignorance de la population sur certaines normes de l’environnement ont été aussi développées pendant les productions au cours du Festival.
Il y a eu, également, une série de projections publiques des films de l’environnement qui ont été sanctionnés par les échanges entre le public et les organisateurs. L’occasion était propice pour expliquer, de manière pragmatique, certaines menaces dont la terre serait victime à cause des pollutions de diverses natures dues à la déforestation qui, même à faible vitesse, ont un impact sur la santé de l’homme et de l’environnement.
Dans son intervention, le Directeur du «Festivert» a rassuré que sur l’accord des jeunes, les poèmes écrits et dessins seront publiés et mis à la disposition du public. Une occasion également pour Lele BOSSAY de lancer un appel aux structures internationales et locales ainsi qu’aux personnes de bonne volonté de soutenir l’initiative qui s’inscrit dans le cadre du bien-être des Congolais.
La prospérité