Un poème de PAUL ZAÏDI
Ô Butembo ! Majestueuse ville abdiquée de ta splendide fastueuse
T’es voilà vouée aux multiples remous
Tes communes assourdissantes par les jeunes crispés
Ton ciel livide où germe l’ouragan.
Ô Butembo ! Tes essors de l’esprit retombent incertains par la suite chimères
T’es cris sont qualifiés d’éphémères
Ô Butembo ! Dans ta fournaise pêle-mêle même la police n’est nullement écartée ?
Ô Butembo ! D’où viennent tes sceptres et tes diadèmes sans oublier tes préjugés et tes systèmes tordus par des jacarandas qui cachent la jungle ?
Nul ne sait question profonde
Du fond des brumes.
Ô Butembo ! Ton échelle de la terre est aux cieux d’une Babel pour le commun des mortels
Ton Panthéon est destiné aux dieux ignorés
Le soleil clair ne se voit pas
Dans le vacarme et la poussière !
PAUL ZAÏDI