Au cœur de l’art congolais, une voix s’impose comme un miroir pour les générations futures : Naomi Kash. Figure montante de la scène culturelle congolaise, elle transmet des messages puissants avec force et douceur.
Slameuse d’origine congolaise, Naomi exploite son talent à travers des textes profonds et authentiques, nourris de son vécu et de ses observations.

À travers son projet “Intemporel”, Naomi Kash explore des thèmes tels que l’identité, la résilience, la foi, la différence, l’amour et la quête de soi. Ce projet comprend quatre titres : Privilège, Nayorah Nyene, Différente et R.O.D. Chacun porte une part émotive et un regard sur la société, avec des textes sincères et directs, souvent inspirés de son expérience personnelle.
Par des mots forts et poignants, le projet « Intemporel » s’offre comme un rappel que la beauté et la lumière existent encore au cœur du chaos.

“Peu importe les époques, les modes ou les blessures, il y a des choses qui demeurent : la dignité, la vérité, la foi et la force de continuer à aimer. Intemporel parle de cette humanité que nous ne devons pas perdre. Je veux dire à tous mes frères et sœurs de l’Est que notre douleur ne nous définit pas, mais notre force oui. Continuons de créer, de rêver, de chanter malgré tout,” a-t-elle déclaré.
“Intemporel” évoque les aspects du temps. Naomi Kash l’utilise pour montrer ce que le temps représente pour l’homme.
“J’ai choisi le titre Intemporel parce qu’il représente ce qui reste, malgré le temps. Les valeurs profondes, les blessures, les vérités et les rêves qui ne s’effacent pas, même quand tout change autour de nous. Ce projet est une manière pour moi de figer l’essence de ce que je ressens, de ce que je crois, et de ce que je veux laisser derrière moi,” a-t-elle ajouté.
Connue artistiquement sous le nom de Naomi Kash, Naomi Kashibura, de son vrai nom, est compositrice originaire du Kivu, en République Démocratique du Congo. Elle fait de la musique depuis 2016, au sein du groupe artistique Leaders Race, et débute dès l’âge de 17 ans en participant à diverses activités artistiques à Bukavu.
Aujourd’hui encore, Naomi Kash utilise son art pour toucher les cœurs du public. Son parcours artistique demeure donc le socle de sa carrière professionnelle et de ses œuvres sociales, tout en poursuivant ses études à Edmonton, au Canada.
Cécile MULUMBA