L’auteur congolais de la diaspora, Prince Malela a, en début du mois d’avril, mis à la disposition des amoureux de la lecture, son troisième ouvrage intitulé « Scène de ménage à Brazzaville », un livre qui est déjà disponible sur les plateformes numériques.
Dans cet ouvrage, l’auteur aborde l’histoire de Francis Ata et de Pascaline Ekila, un couple, issu des classes aisées de la société Congolaise, qui file le parfait amour jusqu’à ce qu’un jour le malheur s’abatte sur lui et vienne contrarier à jamais ses projets. Se confiant à votre rédaction, il a également parlé de son cheminement littéraire et ses motivations de faire de l’écriture, une place de choix dans sa vie. Nous vous laissons découvrir ci-dessous la quintessence de l’entretien.
Culture Congo : Que peut-on retenir de la personne de Prince Malela ?
Prince Malela : Je suis d’origine congolaise (République du Congo) et je vis à Lille, en France (depuis plus de quinze ans). J’ai fait des études de lettres avant de me lancer dans le domaine événementiel (Afro) – dans lequel j’ai travaillé pendant plusieurs années. Je préside aussi l’association « Les congolais de Lille » qui vise à promouvoir en autres la culture congolaise à Lille.
CC : De quelle manière avez-vous rencontré la littérature ?
PM : J’ai publié mon premier ouvrage en 2020 suite à la disparition de mon père. C’est cet événement douloureux qui m’a poussé à écrire ! En effet, mon père (qui était un éminent homme politique congolais-Brazzaville) qui avait été témoin de plusieurs événements majeurs de l’histoire du Congo n’avait malheureusement pas publié de livres (dans lesquels il aurait pu consigner le souvenir de ces événements importants). Cela m’a fait réfléchir, et m’a emmené à écrire les choses importantes dont j’ai pu moi-même être témoin dans mon parcours. C’est ainsi qu’est donc né mon premier ouvrage qui s’intitule « Nous étions jeunes et ambitieux » (dans lequel je racontais près de deux décennies passées dans le domaines événementiel).
CC : Pourquoi avez-vous choisi l’intitulé « Scènes de ménage à Brazzaville » ? Et c’est le quantième livre de votre parcours littéraire ?
PM : J’ai choisi le titre « Scène de ménage à Brazzaville » parce que je trouvais qu’il résumait bien l’ouvrage ! Il annonçait le sujet de l’ouvrage sans toutefois dévoiler tout le contenu !
SCÈNE DE MÉNAGE À BRAZZAVILLE est mon troisième ouvrage qui parait après « Nous étions jeunes et ambitieux » (2020), et « De Brazzaville à Mbanza-Ngungu – Dans l’enfer de la guerre du pool » (2022), un ouvrage dans lequel je racontais le long périple qui nous conduisit – ma famille et moi – de Brazzaville à Mbanza-Ngungu pour fuir le conflit armé qui avait éclaté à Brazzaville en décembre 2018.
CC : Comment décrivez-vous votre ouvrage en quelques lignes ?
PM : SCÈNE DE MÉNAGE À BRAZZAVILLE est une nouvelle, très courte (moins de trente pages). Dans cet ouvrage, on découvre l’histoire de Francis Ata et de Pascaline Ekila, un couple, issu des classes aisées de la société Congolaise, qui file le parfait amour jusqu’à ce qu’un jour le malheur s’abatte sur lui et vienne contrarier à jamais ses projets…
L’ouvrage est paru le 3 Avril 2023 ! Il est publié en autoédition, et il est uniquement distribué sur Amazon (des démarches sont actuellement en cours pour tenter de le distribuer dans des librairies au Congo. Je profite d’ailleurs de la tribune que vous m’offrez pour lancer un appel aux librairies qui pourraient être intéressées à distribuer mon livre au Congo : J’invite ces dernières à bien vouloir me contacter – elles peuvent notamment me contacter via ma page Facebook officielle « Prince Malela »).
CC : Que peut-on découvrir de particulier dans votre ouvrage ?
PM : Chaque lecteur s’attachera bien sûr à ce qui l’inspirera le plus dans l’ouvrage, mais lorsque j’écrivais l’ouvrage, pour ma part, deux choses que j’avais beaucoup entendues autour de moi me revenaient en tête. Il s’agissait de la notion d’intellectuel et celle de classes sociales (particulièrement en Afrique). Ce sont donc ces deux notions qui m’ont le plus fait réfléchir dans l’ouvrage. Il y a aussi une autre notion (centrale) sur laquelle on réfléchit évidemment lorsqu’on découvre à la fin de l’ouvrage le sort réservé à l’un des personnages (Pascaline Ekila), mais là je risquerai d’en dévoiler trop, je laisse donc chaque lecteur se faire sa propre réflexion…Voilà donc certaines particularités de cet ouvrage !
CC : Qu’attendez-vous du lectorat congolais ?
PM : Je tiens d’abord à saluer particulièrement tous les congolais qui liront cette interview ! Et je les invite à se procurer le livre « Scène de ménage à Brazzaville » ! Je les invite aussi à se procurer mes précédents ouvrages (particulièrement le livre « De Brazzaville à Mbanza-Ngungu – Dans l’enfer de la guerre du Pool » qui illustre bien les liens particuliers qu’il peut y avoir entre les deux Congo).
CC : Quelles sont vos premières impressions après la parution de votre ouvrage ?
PM : Je suis content des premiers retours que j’ai pu avoir ! Ecrire est une belle chose, mais partager et observer les réactions des autres sur ce que nous avons écrit est encore plus beau ! Je me réjouis donc des premières réactions que j’ai pu recueillir auprès des premiers lecteurs de mon ouvrage ! Et je suis très impatient de découvrir les suivantes !
CC : Comment comptez-vous distribuer votre ouvrage ?
PM : Comme je l’ai indiqué précédemment, pour l’instant, mon ouvrage (comme les précédents) est exclusivement distribué en ligne sur le site Amazon. Mais nous menons actuellement des démarches pour qu’il soit prochainement distribué au Congo !
CC : Quelles seraient vos perspectives d’avenir ?
PM : Pour l’instant, je souhaite assurer la promotion de mon dernier ouvrage (ce qui ne prend pas mal de temps et demande de l’engagement). Ensuite, je verrai… J’invite chacun à consulter régulièrement ma page Facebook officielle (sur laquelle je communique sur mes activités) pour découvrir mes prochaines actions…
Je vous remercie de m’avoir accordé l’opportunité de m’exprimer sur votre média !
Merci également pour ce que vous faites pour la culture !
Propos recueillis par Masand Mafuta