Il est bien connu que le chef d’Etat joue dans les systèmes politiques africains un rôle essentiel. Il ne pourrait rester à la tête de son pays s’il ne faisait constamment preuve de dynamisme et d’esprit d’initiative. C’est ainsi,’ qu’il s’érige, dans leur mission de consolider la paix nationale, une image de résistance. Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo n’est pas resté en dernier face à cela.
L’arrêté ministériel N°CAB/MIN/CAP/DIRCAB/PKK/019/2022 du 06 avril 2022 portant institution du portrait officiel du président de la République revèle à la fois ce but d’affermir l’image du premier citoyen Congolais, représentant le symbole public du bon garant de la nation.
Cathérine Kathungu Furaha, ministre de la culture, arts et patrimoines, avait dans cet arrêté clarifié sur l’importance de l’emblème icônographique du président de la République. C’est «une œuvre de l’esprit qui constitue la représentation photographique du président la République et ailleurs devant garnir sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et dans les conditions fixées» par l’arrêté susmentionné.
Ce portrait est demandé de s’afficher devant les institutions de la République et des services fonctionnant sous leur autorité, des ambassades et des missions diplomatiques de la République dans le monde, des entreprises publiques et privées, des formations hospitalières publiques et privées, des écoles et autres établissements d’enseignement public et privé et consorts.
Nonobsant les caractéristiques techniques trouvées sur la représentation photographique,, l’image est encadrée d’une ligne septule sur laquelle figurent les inscriptions du nom complet du chef de l’État : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo.
En concluant, la ministre Kathungu a précisé que «le portrait officiel du président de la République est la seule représentation devant, à l’exclusion de tout autre, figures obligatoirement dans les lieux publics, marchés et en autres endroits à forte concentration humaine.
Justice Kangamina Musingilwa.