La 20e édition du Festival International du Théâtre des Marionnettes, connu sous le nom de « Ryazan Smotrinjy », a été inaugurée avec succès le vendredi 12 septembre 2025, sur l’esplanade de Ryazan, en Russie. Cet événement mondial, symbole d’unité autour de l’art de la marionnette, a réuni des participants de nombreux pays, dont le Brésil, l’Algérie, la Chine, le Kazakhstan et la République Démocratique du Congo, représentée par la Cie Théâtre de Marconte.
« C’est un évènement spécial car le théâtre de marionnettes est un art unique qui touche les âmes et influence les esprits en étant porteur de traditions, de mémoire et de culture, à travers lequel on transmet des valeurs universelles qui rapprochent les peuples », a souligné Konstantin Kirillov, directeur du centre de théâtre de Ryazan.
Bien après les discours d’ouverture, le festival a été animé par les performances des artistes marionnettistes du Théâtre de Ryazan ainsi que par la chorale folklorique de la ville.
Avant la cérémonie officielle, le spectacle « Le petit chaperon rouge » a été présenté comme une véritable occasion d’apprentissage et de coopération culturelle, fruit d’une création collective d’artistes venus de divers horizons, ayant participé à des ateliers organisés pour l’événement.
« Pour nous les Congolais, c’est une expérience enrichissante, une occasion d’explorer et de ressentir l’énergie culturelle que d’autres nations dégagent, ainsi que la couleur unique que chaque culture imprime sur scène », a déclaré S. Konde, directeur technique de la Cie Théâtre de Marconte et actuel délégué représentant de l’UNIMA en Afrique Centrale.
Il a également profité de cette plateforme pour expliquer la participation congolaise, qui vise à tisser des relations culturelles internationales dans une perspective de coopération artistique durable.
Selon lui, « Le petit chaperon rouge » est mis en scène par Anna Koonen, directrice du Théâtre de marionnettes de Ryazan. C’est une adaptation des célèbres marionnettes du conte, portée par une mise en scène innovante et interculturelle.
Ce spectacle représente la restitution d’un atelier auquel ont participé deux artistes de la CTM : Shardy Masamuna, directeur artistique de la compagnie congolaise, et S. Konde, qui ont tous deux pris part à la 4e édition de l’école laboratoire « We all live under the same moon ».
Il est à noter que cette représentation a eu lieu à trois reprises dans la grande salle du Théâtre de Ryazan, devant un public multilingue.
Masand Mafuta