Trois lauréats ont été distingués au Prix Vendeurs d’émotion 2023, un concours international de poésie, organisé depuis la République du Congo. L’édition de cette année, ayant pour thème « Le poète s’insurge », a été dédiée au poète éminent Huppert Malanda pour son engagement poétique à travers son style remarquable.
Ce concours, à participation libre et gratuite, est ouvert à tout le monde sans distinction de genre, de nationalité et d’âge. Il a pour objectif de faire exprimer les plumes talentueuses et de participer au rayonnement de leurs créations. Il met particulièrement l’accent sur la bonne maîtrise du langage poétique.
Toutes les formes de poèmes sont acceptées. Les meilleures plumes de ce concours sont sélectionnées pour composer les projets d’anthologie en partenariat avec les Éditions Essaim Plumes.
Les trois lauréats de cette année sont : Komlan Éric Gbedjangni (Togo) pour son texte « Ma plume, mon arme », Ousmane Abdoulaye (Cameroun) pour son texte « Ma vocation » et Franck Dilan Foua Bi Kouahi (Côte d’Ivoire) pour son texte « Le révolté penseur ».
Les membres qui ont composé le jury sont : Dr Armel Mbon (Congo), Isabelle Pranayama (France), Jéry Clève Bayindoula (Congo), Roland Kotcha (Côte d’Ivoire) et Chrizostome Otsengue (Congo). Quant au comité de sélection, il s’agit de Myste Revel Message (Congo), Françoise Poirier (France), Dalins Mwana Dzambé (Congo) et Nicolas Balehola (Congo). Le fondateur et coordonnateur en chef de ce concours est le poète Alvie Mouzita.
Ci-dessous les poèmes primés :
Texte : Ma plume, mon arme
Dans les vers brûlants de mon encrier,
Laissez-moi vous conter une histoire,
Celle d’un poète qui s’est levé pour s’insurger,
Et révéler la vérité illusoire.
Je me lève contre l’oppression,
Contre les consciences endormis et voilées,
Contre le monde brisé par la corruption,
Où les puissants semblent prospérer.
Ma plume est mon arme,
Mon chant est ma révolte,
Je déverse mes mots, mes larmes,
Pour que la vérité exulte.
Mes écrits s’insurgent face aux injustices,
Ils dénoncent les maux de notre société,
Par leurs forces, ils construisent des édifices,
Où les rêves se mêlent à la réalité.
De Dakar à Ouagadougou, de Niamey à Kinshasa,
Ma voix se mêle à celle des peuples en harmonie.
Nous élevons nos chants comme une casa,
Pour chasser les ténèbres, les hypocrisies.
Alors, du haut des montagnes à la savane,
La voix des opprimés résonne,
Chantant la liberté, la souveraine,
Réveillant les âmes endormies et monotones.
Komlan Éric Gbedjangni (Togo), Premier Lauréat
Texte : Ma vocation
Ma vocation est celle d’un poète enragé,
Qui s’insurge contre les maux de l’humanité.
Je suis celui qui dénonce les injustices,
Et qui chante l’amour, la paix et la justice.
Dans mes vers, je crie la détresse des opprimés,
Je dénonce la cupidité des puissants et des nantis.
Je suis le porte-voix de tous ceux qui sont ignorés,
Et je m’efforce de leur donner une voix, une identité.
Mon inspiration vient du monde qui m’entoure,
Des beautés de la nature, des joies et des douleurs.
Je puise dans la vie de tous les jours, dans l’amour,
Et dans mes rêves les plus fous, mes plus belles ardeurs.
Ma plume est mon arme, ma voix est ma force,
Et je ne reculerai jamais devant l’adversité.
Car je suis un poète, un artiste en perpétuelle écorce,
Et ma vocation est de chanter la vie, la liberté.
Je m’insurge contre toutes les injustices,
Je dénonce les crimes, les violences et les vices.
Je suis celui qui espère, celui qui croit en l’avenir,
Et qui rêve d’un monde meilleur, plus juste et plus libre.
Je chante les espoirs de ceux qui sont oubliés,
Les rêves de ceux qui sont opprimés.
Je suis celui qui croit en l’humanité,
Et qui rêve d’un monde de paix et de fraternité.
Ma vocation est de faire entendre ma voix,
De dénoncer les maux, de chanter les joies.
Je suis le poète enragé, celui qui s’insurge,
Et qui croit en l’amour, la paix et la liberté.
Je suis le poète qui rêve d’un monde meilleur,
Un monde où règne la paix, la justice et le bonheur.
Ousmane Abdoulaye (Cameroun), Deuxième Lauréat
Texte : Le révolté penseur
Oui ! Je suis le porte flambeau
Qui s’insurge contre les bourreaux
Je suis l’abreuvoir des opprimés
Et le grenier des oppressés
Ma plume anéantit les murailles impénétrables
Des injustices les plus indétrônables
Elle tranche les rênes indéboulonnables,
Des crimes mafieux,
Des bourreaux véreux
Oui ! Je suis la voix des sans voix
Je délivre le martyr cloué sur la croix
Venez à moi vous qui êtes chargés
Je suis votre berger
Je vous conduirai à la claire fontaine
Qui sera pour vous une aubaine
N’envions plus leurs dorées chaînes
Car, elles puent de la chair humaine
Les bourgeois me disent de fermer ma gueule,
Je refuse et je leur brandis ma plume
Les Nantis veulent acheter ma conscience,
Je refuse et je leur brandis ma plume
Le politique me conduit vers la prison,
Je lui brandis ma plume
Non ! Je refuse d’être un agent passif
Je suis un agent actif
Fuyant les miasmes morbides
Et les médiocrités terrestres
Je lutte pour le bonheur de tous
Franck Dilan Foua Bi Kouahi (Côte d’Ivoire), Troisième Lauréat
Grady Bizaki
1 Commentaire
Merci beaucoup pour l’honneur que vous me faîtes. Je suis tellement heureux ✨
Merci à Essaim plumes Éditions . Merci à Prix Vendeurs d’émotions ✨
Je vous love