Le Musée National de la RD-Congo a servi de cadre, mardi 29 mars 2022, à la cérémonie officielle de remise des prix aux meilleurs gagnants de la première édition du Grand Prix Congolais du Livre, organisée par les Écrivains du Congo ASBL, en partenariat avec le Panel
En présence de la ministre de la culture, arts et patrimoines, Mme Catherine Kathungu Furaha, trois grands prix ont été décernés aux gagnants, dans deux catégories à savoir la fiction et l’essai, deux genres littéraires retenus pour cette première aventure.
A titre indicatif, le Grand Prix de la fiction a été octroyé à LILIA BONGI pour son roman « AMSORIA », le second Prix à « SOSTENE MOVA KAWEN » pour son œuvre « Rendez-vous à matadi »
Dans l’autre plaque de la bande, le Grand Prix de de l’essai a été remis à NKERE NTANDA NKENGI pour son essai « NATIONALISME PRAGMATIQUE » et le second Prix à BAHENGELA MBOMBO pour son essai « kolwezi 13 mai 1978- 2e guerre du ahana »
Et le prix d’honneur a été décerné, à titre posthume, à BIENVENU SENE MONGANA (d’heureuse mémoire) pour sa contribution remarquable à la promotion du livre en République démocratique du Congo. Il faut le noter que les premiers lauréats ont, chacun de deux, empoché une somme de 5000 USD.
Bien après la remise de ces prix, chaque gagnant a exprimé sa marque de gratitude à l’endroit du chef de l’état, Félix Tshisekedi, en guise de son acte majestueux d’honorer les écrivains du Congo, par le truchement de la matérialisation de l’initiative du Grand Prix Congolais du Livre que l’ensemble des auteurs congolais pense avec ardeur à sa pérennisation.
Pour sa part, NKERE NTANDA NKENGI a, au moment de la prise de son sacré, déclaré qu’obtenir ce prix est une victoire d’un travail acharné et d’un énorme sacrifice. Selon lui, c’est un rêve pour tout écrivain de se retrouver sur la liste des nominés et de remporter un prix. c’est donc une fierté et une honneur.
En rappel, un hommage a été , au cours de la même cérémonie, rendu au feu écrivain et promoteur des Éditions Mabiki, Bienvenue Sene Mongaba. Il fut l’un des grands baobabs de la littérature congolaise, qui, à travers la création d’une école, a apporté sa précieuse pierre à la promotion des quatre langues nationales tout en restant lui même un modèle.
Laetitia Kabala