l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, par le biais du département de photographie a organisé, du vendredi 19 au samedi 20 août 2022, deux activités majeures placées sur le thème “Sur les traces du passé”, à l’occasion de l’édition 2022 de la journée mondiale de la photographie.
Une conférence débats et lecture des portfolios ont marqué les instances de célébration de cette journée qui rend honneur à l’art de la photographie.
Lors des échanges, la production, préservation et la promotion sont les trois axes phares qui ont fait l’objet de brillantes interventions.
Maître Lema Kusa a, dans ses dires, révélé que la production photographique a, de par son arrivée, apporté une touche incontournable dans la mesure où elle fait vivre une réalité de ce que l’on imagine.
L’archiviste Baudouin Bikoko a, à son tour, dit que préserver l’œuvre photographique est d’une importance capitale. En faisant recours à son secteur, il a indiqué que les archives présentent un moyen par lequel l’homme replonge dans le passé pour s’informer de ses origines et ressaisir d’une manière particulière, son temps passé.
Le photojournaliste Arsène Mpiana a, pour son compte, exhorté les artistes photographes au sujet de la promotion de leurs œuvres. Il a martelé que la photographie est un gagne-pain pour un artiste qui arrive à mieux se vendre. Il peint, au finish, tableau sombre du métier de photographie qui souffre de manque de valorisation dans la société congolaise.
Il tient à rappeler que la journée mondiale de la photographie a été toujours une occasion pour les professionnels dudit secteur de se réunir afin de tabler sur les problématiques liées à leur métier. De plus un temps, la photographie a pris une autre tournure en RDC, depuis l’avènement du numérique.
Laetitia Kabala