A l’occasion de la journée mondiale du théâtre, le directeur artistique de la Compagnie des Intrigants a démontré le rôle thérapeutique que joue le théâtre dans la vie humaine.
« Le théâtre est un outil de communication. Il sauve les personnes qui sont étouffées et qui n’ont pas de parole. C’est cet outil qui nous permet d’avoir la santé mentale et physique. Car; le rire est un remède », a déclaré le directeur artistique de la Compagnie Théâtre des Intrigants, Valentin Mitendo.
Il a également démontré comment le théâtre joue le rôle de consolidation de la paix dans un pays. C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du théâtre, le mercredi 30 mars, au siège de cette compagnie de théâtre, à N’Djili.
Après avoir fait cette apologie, Valentin Mitendo a souligné que le théâtre « doit être partout et en tout lieu ». La Compagnie Théâtre des Intrigants a fêté cette journée mondiale avec ses partenaires traditionnels.
C’est le cas du Centre Wallonie-Bruxelles qui a été représenté à cette soirée par son directeur, Brel Tshibanda. Et du ministère de la Culture et des Arts, représenté par le chef de division Diatonga Molandila André.
Pour souligner l’importance du théâtre, la Compagnie Théâtre des Intrigants a présenté la pièce « La guerre ou l’amour? » adaptée de « Lysistrata » d’Aristophane. C’est en fait le moment choisi par cette Asbl en vue de « se souvenir de la glorieuse butte engagée par les femmes à travers les âges pour se libérer du diktat des hommes.
C’est aussi l’invitation à tous, femmes et hommes à mettre en pratique toutes les résolutions jusqu’ici prises en faveur de l’égalité des genres, de l’implication de la femme dans le développement national, de la lutte contre toute forme de violences basées sur le genre ».
La pièce « la guerre ou l’amour? » répond mieux au besoin de prévention de la place de la femme dans la vie politique nationale. Dans un pays déchiré par les conflits, les femmes de toutes les régions font un pacte-pour en finir avec la guerre.
Tant que les hommes continueront à se battre, elles se refuseront à eux. Elles occupent également la télévision et la banque centrale pour empêcher que l’argent public ne serve à acheter des armes, et réclament leur droit à participer à la direction politique et économique du pays.