«Croissance», un bimestriel d’informations, d’analyses économiques et de développement, a été porté sur les fonts baptismaux le mardi 5 avril à Kinshasa. Selon son éditeur et rédacteur en chef, Léon Bobozo Ngediko, «Croissance a l’ambition de s’afficher comme un forum intellectuel des professionnels pratiquants dans différents domaines de la vie nationale et internationale, dont l’incidence sur le développement économique est avérée, ayant le souci permanent de réfléchir et de communiquer sur les stratégies à adopter pour le développement de la RDC.»
Dans son éditorial, Léon Bobozo, explique que la préoccupation majeure du magazine est de contribuer, par différentes réflexions, à la mise en œuvre des stratégies devant booster le développement de la RDC. Les sujets abordés posent des constats, procèdent à des analyses, suscitent des questionnements et ouvrent la voie aux débats enrichissants.
Le numéro 00 de «Croissance» compte 44 pages, contenant plusieurs dossiers: le mobile banking: un palliatif à la faible couverture bancaire, la RDC et la lutte contre le changement climatique, le climat des affaires…
Dans le dossier relatif au transport aérien, par exemple, l’auteur parle de la concurrence qui s’invite dans la régulation des prix:
«Grâce au choix qu’offre le ciel congolais, la concurrence table désormais sur des produits homogènes pour que le choix du consommateur ne s’exerce que sur le prix. Or, si celui-ci est rendu identique par les impératifs de la régulation, la différenciation va désormais s’opérer sur des produits semblables rendus dissemblables grâce à la qualité des services attendue par la clientèle. La conséquence se traduira en termes d’émulation, de stimulation à mieux faire avec, pour la clientèle, l’amélioration des services attendus : régularité, ponctualité, courtoisie, qualité du service à bord.»
Il décrit par ailleurs le potentiel pétrolier de la RDC, éclaté en trois bassins: bassin côtier, cuvette centrale et branche Ouest du rift Est africain.
«La RDC, pays exportateur de pétrole se trouve aussi fragilisé. En effet, son budget dépend à 77% des revenus du secteur minier et pétrolier. Les entreprises pétrolières voient leurs résultats se dégrader fortement. La baisse des cours aura des conséquences aussi sur la population (emplois, baisse des investissements sociaux, etc)», prévient le magazine.
source : RadioOkapi