Les jeunes congolais qui rédigent beaucoup sont cependant confrontés au problème de structures éditoriales.
L’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO) et l’Union des Ecrivains du Congo (Ueco) veulent, à travers ces structures jumelles, donner du tonus à la création littéraire congolaise. Lors de la publication sur l’Ajeco, Richard Ali qui en est le Coordonnateur, a martelé sur la tenue de cette rencontre artistique qui pour lui permettrait à la Rdc de valoriser ses écrivains, ses poètes,… « Les jeunes écrivent beaucoup, le vrai problème est qu’il n’y a pas de structures éditoriales », a-t-il démontré.
Pour lui, ce projet de haute portée est toujours dans le tiroir sans suite. Initié par les Ueco et Ajeco, cette semaine congolaise de l’écrivain va donner aussi l’envie à la génération montante de produire des œuvres littéraires. « L’UECO et l’AJECO se sont réunies dans le cadre de la corporation des écrivains du Congo pour mettre en place un projet dénommé « La semaine de l’écrivain congolais », a-t-il souligné avant d’indiquer qu’ils espèrent sans doute dans un avenir proche, avoir une suite favorable quant à ce. Il a ensuite évoqué la lenteur dans le traitement de ce dossier au ministère de la Culture et des Arts.
La jeunesse congolaise en œuvre
Dans le cadre toujours de promouvoir ce secteur surtout pour inciter la jeunesse à s’intéresser à l’écriture, Richard Ali nous a fait savoir autre projet non concrétisé, faute de financement, « Anthologie de la paix en souffrance », qui a consisté à regrouper les poèmes de jeunes, pour en faire une anthologie.
« Nous avons lancé un appel aux textes de poèmes pour publier une anthologie contre la guerre dans l’Est de la République. C’est une anthologie pour la paix. Nous avons reçu des poèmes venant de tous les coins du pays, en version manuscrite qui existe jusqu’à ce jour. Bon, nous attendons le jour où nous aurons du financement, pour produire l’œuvre », a-t-il promis.
Parlant de sa structure qui coexiste avec l’UECO qui, pour lui, laisse les jeunes en marge. Richard Ali a évoqué le fait que l’AJECO est née juste après, nous avons compris qu’il fallait mettre en place cette structure parce que les jeunes étaient dépaysés, il n’y avait pas de structures pour les encadrer.
« Mais actuellement, les jeunes se retrouvent si bien. Mais au-delà de cette dénomination, nous sommes en contact permanent. Notre détermination est de promouvoir le secteur littéraire congolais. Il n’y a pas du tout de guerre de générations, l’on fait tout pour travailler en synergie », a précisé l’orateur.
Onassis Mutombo/L’Avenir