Le musée national de la RD-Congo a servi de cadre, ce jeudi 21 février, à la conférence internationale de Kinshasa de Kongo Opération Sud Kwamouth à l’horizon 2025 (KOK25), lequel se dit prêt à monter en puissance pour une action locale à un résultat durable et impact global.
Il a été rapporté que KOK25 s’investit à promouvoir l’expansion de l’agroforestier communautaire climatique et durable à grande échelle. Ce système se basera sur la gestion simultanée d’un cycle alimentaire court du maïs et celui du manioc ainsi que le cycle forestier long d’acacias.
Après l’enquête diligentée sur terrain prouvant que plus de 500 millions d’hectares de forets ont été brûlées durant la dernière décennie, le GICET ayant accompli 15 années d’expérience en la matière s’engage à trouver des remèdes pour pallier cette hécatombe manifeste.
Selon GICET, la population de Bateke qui pratique une agriculture sur brûlis épuise promptement des ressources depuis plusieurs décennies. Cette technique s’avère insuffisante, non durable et encore aggravée par la production anarchique du charbon de bois. Les conséquences de cette pratique agricole rudimentaire et peu productive mettent en péril la sécurité alimentaire, les forêts et la biodiversité.
A entendre le secrétaire exécutif de GICET Olivier Mushiete, les forets du plateau de Bateke conservées ou plantées se positionnent en avant garde de lutter contre le changement climatique et de la poursuite des objectifs de développement durable en respectant rigoureusement les normes environnementales et sociales universellement admises par les grands opérateurs financiers internationaux.
De son côté, le Représentant du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) Stephan Amani a indiqué que, pour une bonne expansion de l’agroforestier, il faudra en avant premier renforcer dans l’ensemble du pays la résilience et les capacités d’adaptation face aux aléas climatiques et catastrophes naturelles liés au climat depuis un temps à Kinshasa et partout dans le monde. Tout en sachant que la RD-Congo reste l’un des pays sur lequel l’humanité pourrait compter dans l’affiliation des effets du changement climatique.
Parlant du partenariat entre PNUD et GICET, il a indiqué que cette initiative permet de faire l’expansion de l’agroforesterie.
“Nous pensons que l’implication des acteurs majeurs et leaders locaux tâcherons que les communautés congolaises et celles du monde entier puissent adopter les meilleures pratiques” a-t-il ajouté.
Présent à cette cérémonie, le représentant du chef de l’État en charge de l’environnement a remis les pendules que la pauvreté est un grand ennemi de l’environnement. Selon lui, le thème choisi de cette conférence rentre bel et bien dans ses attributions en paraphrasant que l’absence de gérance climatique s’impose et la ressource traditionnelle constitue un obstacle à l’amélioration du climat. Par contre si l’on substitue les modes traditionnels d’exploitation des terres agricoles à l’agroforesterie, ça sera une solution très positive à l’amélioration du climat.
Le projet KOK25, signale-t-on, mobilisera au moins 20 villages dans le sud Kwamouth pour un investissement total de 17,5 millions USD repartis sur 12 ans et prévoit la plantation de 10.800 hectares en mode agroforestier climatique durable qui couvrira enfin une zone de conservation approximative de 10.000 kilomètres carrés équivalent de 1 million d’hectares de savanes, galeries forestières et de zones humides et d’autant de berceaux naturels de la biodiversité du bassin du Congo.
Masand Mafuta/Culture Congo