J’étais parmi les 3 personnes, 4,5 personnes y compris le couple présidentiel, qui ont été debout à la fin du spectacle pour saluer ce moment mais très précisément pour saluer l’organisation de cet évènement en général (la prestation de l’orchestre de chambre de l’INA, l’effet de suivre un spectacle de théâtre avec nos gouvernants dans l’une de nos salles du palais du peuple…)
C’est vrai qu’au niveau de l’inventivité, avec les moyens mis en disposition du théâtre national pour la création de ce spectacle, le metteur en scène pouvait faire mieux.
Mais au moins, nous avons vu un travail à ne pas aussi minimiser. Un travail remarquable dans la distribution, les costumes…
Tandis que, le point, qui a fait couler beaucoup d’encre c’est la dramaturgie…
N’oublions pas aussi, que la pièce ”une saison au Congo” d’Aimé Césaire nous a mis aux prises avec une figure qui présente une influence à la fois historique et fictive. En regardant ce spectacle, il s’est passé dans nos têtes, une dualité de le héroïsme de Lumumba. Un héros historique et un héros dramatique.
Le metteur en scène était libre de contextualiser cette fiction, comme il a fait ou encore d’amplifier le personnage de LUMUMBA, non seulement à la personne de notre premier premier ministre mais à tout le corps gouvernemental de l’ère actuelle. Le théâtre doit aussi choqué.
J’estime que (ça c’est mon point de vue personnel), le choix scénographique dans cette mise en scène du théâtre national, l’effet de nous représenter plusieurs fois le décor du bar, que de la primature ou de la prison ou encore du sénat belge semble être un acte très engagé.
Surtout en ce moment culturellement décisif que traverse notre pays.
Pourquoi ? Par ce que, premièrement c’est une représentation d’une pièce fleuve devant le cors gouvernemental, les diplomates et les culturels.
Deuxièmement, la pièce est joué à l’occasion du lancement des activités de la mandature à la présidence de l’Union Africaine de son excellence Monsieur Félix Tshisekedi.
Un moment où le secteur culturel de notre pays subi un couvre-feu pour des multiples raisons sanitaires.
Un LUMUMBA, qui est souvent dans un bar que dans son bureau malgré ses bonnes intentions. N’est-ce pas le choix de nos gouvernants qui frappent les lieux culturels congolais, en laissant respirer les bars et les églises ?
Trouvons-nous pas que cette mise en scène semble être une interpellation, pour rappeler aussi à nos gouvernants la mission de la mandature du Président de la République à la tête de l’U.A, qui durera qu’une seule année.
Supposons que les scènes du gouvernement LUMUMBA dans le décor de chez Maman Makossi dans la mise en scène de Monsieur VIMINDE, représentent notre gouvernement actuel.
Et que les décors moins exploités représentent la mission de la mandature du Président à la tête de l’U.A.
Entre-nous, analysons un peu les mesures barrières prises pour lutter contre la Covid19 par rapport à la mission de la mandature du président à la tête de l’U.A.
Dans cette vie réelle où trouvons-nous nos Lumumba d’aujourd’hui et leurs priorités ? Est-ce que dans les nganda ou réellement dans les lieux qu’il faut ?
NIAMBA MALAFI JL Caillera est un activiste des productions sonores de Kinshasa, Artiste pluridisciplinaire, réalisateur scénique
formé à l’Institut National des Arts et producteur culturel, il est très actif et agit comme l’ambassadeur de bonne volonté pour la promotion de l’éducation et de la
culture en milieux périurbains et scolaires.
Niamba Malafi JL Caillera, Président Directeur Artistique de Malafi’arts Productions
2 Commentaires
Na koloba lisusu nini botala Kaka art nanga
Just ça voire c’est quoi vôtre démarche ici