Dans le locaux de YoleAfrica, Inuka Dance Compagny a lancé officiellement, la 3e édition du festival de dance dénommé “Hadisi Urban” ce lundi 28 février 2022 sous le thème “RÊV’ELLES”.
Alors que les préparatifs de cette troisième édition semblent bien dérouler avant les trois jours fixés pour le plein du festival, des conférences et des carrefours de travail sont organisés pour une bonne attente du HADISI URBAN FESTIVAL.
Yole Africa a servi de cadre pour une conférence sur la sensibilisation de l’opinion publique autour du rôle de la femme dans l’industrie culturelle en RDC et sur leur capacité de rêver.
Me Linda BAUMA, avocate au barreau de Goma et Responsable relations publiques du Festival Amani, dans son speech sur le premier thème du rôle de la femme dans l’industrie culturelle, a brossé sans rétention les multiples engagement des femmes culturelles, tout en les invitant à hausser encore plus haut la barre de leur combat.
D’après elle, la femme, est considérée comme la plus marginalisée dans la société. D’où l’appel est encore lancé pour dissimuler une telle discrimination. “Toute personne devrait s’impliquer dans le combat de la dignité de la femme” a-t-elle conclu avant de laisser la place à HADRIEN GUINOT.
Ce dernier, étant responsable de programme en santé mentale pour Action Contre la Faim, avec la thématique “La capacité à Rêver”, est revenu sur la vie endommagée des femmes vivants dans des camps pour réfugiés ici et là en RDC, tout en exposant les différents trauma qui les hantent jusqu’à sombrer dans le chaos de leurs rêves perdues.
Pour GUINNOT, le mal est enraciné dans tout un chacun de nous, non seulement comme victime, mais peut-être comme bourreau. Il est donc important de les déraciner pour aider tant soit peu ceux dans les nécessités.
Il est donc à noter que la troisième édition du HADISI URBAN FESTIVAL, un évènement de danse contemporaine, se tient du 4 au 6 Mars dans les enceintes de YoleAfrica, après le lancement soldé par des conférences et des workshops autour de la valorisation de la femme marginalisée.
Alexis KANT