L’Institut Français de Kinshasa (Gombe), Espace Masolo à terre jaune (N’sele) et Plateforme contemporaine sont donc les sites choisis, à travers la ville de Kinshasa, pour de différents concerts, prévus du 14 au 16 décembre, dans le cadre de la 6è édition du Festival Yambi City.
Porté par l’artiste rappeuse congolaise Orakle Ngoy, ce plus grand festival féministe en RD-Congo constitue un crédo pour la promotion des talents féminins sous diverses facettes. Chaque année, le festival sert de tremplin pour une multitude d’artistes femmes qui montent en puissance sur la scène urbaine congolaise, à travers des scènes inédites, question d’assurer leur visibilité.
Cet événement se veut également activiste contre les droits des femmes, afin de militer contre la discrimination à laquelle la femme artiste fait face dans le milieu artistique. Ainsi, cette édition va tourner sur « L’art au prisme des inégalités femmes-hommes ». Une thématique combien importante pour continuer à faire entendre la voix féminine, à travers l’art.
« Pour cette sixième édition du festival, l’objectif reste le même, donc promouvoir encore plus des talents féminins dans notre pays ainsi qu’éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans le milieu artistique », a-t-elle confié, lors d’une conférence de presse organisée dernièrement à Kinshasa.
Tout au long du festival, des concerts inédits, ateliers, réseautage et des cadres de partage d’expériences sont inscrits au programme. Des artistes d’ici et d’ailleurs agrémenteront les différentes scènes prévues dans les trois sites susmentionnés. Cette fois, on assistera sur une même scène, une mixture entre les artistes hommes et femmes.
« Rencontre plurielle » est ce projet qui sert d’approche novatrice pour cette édition. Il part de la collaboration entre les artistes suisses et congolais, dont les tenants et aboutissants seront abordés durant la tenue du festival, bien avant sa présentation première qui interviendra dans les jours à venir.
Le festival Yambi City sort des entrailles du Collectif Afrika Diva, piloté par Orakle Ngoy depuis 2014. L’idée de ce collectif n’est d’autre que la facilitation de la promotion, émergence et autonomisation des artistes femmes, de toute tendance artistique confondue.
Masand Mafuta