Chaque massacre
À l’Est du pays
A son propre mystère
À Beni et à Djugu
Le silence
De la présidence est l’âme
Des choses
Qui veulent garder
Leur secret
Dans l’insouciance
Dans la profondeur du silence
Je pleure mes frères
Je pleure mes sœurs
Je regrette le voyage
Sur le sang
La pudeur n’a pas de
Clémence !
La trace morte
D’un beau jour !
Aujourd’hui, ciel, temple
Et rivage
Tout a disparu
sans retour.
L’heure est fatale, le silence
Pèse sur le sang
Dans les larmes ma voix
Expire
La corde du bonheur se brise
Sur sa lyre
Larmes silencieuses sur
Une terre sans pitié
Kinshasa oublie à tort
Une telle émotion.
paulzaidi77@gmail.com