En juin dernier, l’artiste musicienne congolaise Licelv Mauwa a franchi une nouvelle étape dans son parcours. Après avoir ouvert l’univers narratif de son album concept Metamorphozo avec le single Moticha en avril 2024, elle dévoile son EP The Way avant METAMORPHOZO.
Cet EP s’inscrit dans un chapitre essentiel d’un projet conceptuel plus vaste, dédié à la résilience. Le prologue de ce projet était le single Moticha (nldr, motivation en français), qui témoigne du courage de se relever et de la force de persévérer malgré les obstacles. Avec The Way avant METAMORPHOZO, Licelv décrit le passage vers une grande transformation, mêlant rythmes urbains, influences traditionnelles congolaises et sonorités afro-contemporaines.

L’EP explore les quatre langues nationales (lingala, kikongo, swahili, tshiluba), ainsi que le français et l’anglais, brisant les frontières linguistiques pour toucher un public universel. Le style signature de l’artiste, le Tropogroove, fusion de groove, de poésie et de sonorités chaudes, confère à chaque morceau une identité à la fois dansante et introspective.
Pour marquer cette sortie, Licelv a présenté, le 21 juin dernier, une exposition live de The Way avant METAMORPHOZO. Cet événement à Kinshasa associait une exposition visuelle sur l’univers du projet et un concert live afro-contemporain, offrant une expérience multisensorielle et premium à son public.

The Way avant METAMORPHOZO est une œuvre narrative articulée autour de trois chapitres qui correspondent aux séquences de l’album concept METAMORPHOZO : l’acceptation, traduite dans le titre Kukubaliya ; la croyance, inspirée par les valeurs transmises par sa mère ; et l’espoir, incarné dans le titre Ujana na Badaaye.
« Ces trois étapes forment la base de ma philosophie de la résilience. Je ne suis pas seulement artiste musicienne, mais aussi passeuse d’histoires, créatrice de ponts entre les expressions artistiques », a souligné Licelv Mauwa.

Ce nouveau projet musical en est l’illustration parfaite : un dialogue avec l’art visuel, la narration et la performance.
Grady Bizaki