Patrick Bassham Bashonga est né le 01 août 1991 à Goma à l’Est de la République Démocratique du Congo dans une famille de onze enfants dont neuf garçons et deux filles. Il a fait ses études primaires au Complexe Scolaire Imani de Goma où il a découvert le monde des belles lettres dans l’apprentissage à la lecture, la déclamation des poèmes et récitations et la rédaction des contes pour enfants.
Il quitte l’école primaire Imani en 2004 pour le Collège Mwanga de Goma où il s’orientera en section littéraire, option Latin-Philo, dans le but de rendre solide et réelle sa passion littéraire et son rêve de devenir écrivain. Au Collège Mwanga, pendant plus de sept ans, il intervient dans plusieurs activités culturelles notamment le théâtre, la poésie écrite, chantée et déclamée.
Il venait de joindre en 2007 le groupe EFI du poète Bukasa sollicité par Mgr Kanyamachumbi Patient, mort en 2008. Près du Poète Guillaume Bukasa, Patrick Bassham Bashonga a découvert la poésie dans son monde du réel et de l’imaginaire, dans son monde de profondeur et de métaphore. Il a ainsi été formé et encadré en poésie et nouvelle par ce grand poète qui est considéré aujourd’hui comme le Père de la poésie du Nord-Kivu. La même année (2007) quelques mois après, il a fait connaissance avec J.P King Kyembwa connu sous le nom de scène de Mupendaraha dans le groupe de théâtre PEF-PAFIJ, groupe initié par Godefroid MAREGANE, un père proche de la jeunesse qui milite toujours pour son encadrement et son épanouissement. Chez Mupendaraha, sous la production de Godefroid Maregane, Patrick Bassham va être plongé dans le monde du théâtre dont il apprendra l’écriture et le jeu. Ces deux mondes littéraires vont faire de Bassham un jeune dynamique, déterminé à devenir plus tard un écrivain de renom.
En fin 2008, Patrick Bassham rompt avec EFI et quelques mois après, en début 2009, le groupe PEF-PAFIJ cesse ses productions dans la ville de Goma après la dernière pièce « Jusqu’au-delà de la mort » de J.P King Kyembwa présentée dans la salle des jeux de la paroisse Notre Dame du Mont-Carmel. Depuis lors, le jeune écrivain en herbes évolue en carrière solo, supporté par tout ce qu’il avait appris chez Bukasa et chez Mupendaraha.
En 2012, Patrick Bassham quitte le Collège Mwanga après beaucoup d’années passées avec les Abbés du diocèse de Goma. Il voulait à tout prix poursuivre ses études universitaires en faculté des lettres en Occident mais faute des moyens, il ne put quitter le pays. Il s’inscrivit en Droit à l’Université Libre des Pays des Grands Lacs qu’il quitta quatre mois après pour l’UNIGOM en faculté des Sciences de l’Information et de la Communication qu’il étudie jusqu’à présent.
Patrick Bassham a réalisé beaucoup d’efforts pour s’auto former dans le monde littéraire. En 2011, il a été retenu comme journaliste et présentateur d’émissions à la RTGB/GOMA où il exerça cette fonction jusqu’en fin 2013 afin d’aller poursuivre cet exercice à Mishapi Voice TV où il travaille depuis juillet 2014. Il est aussi membre de beaucoup d’organisations de jeunes notamment Badilika, Clinique des Jeunes Écrivains pour le Changement, où il est inspiré de maints problèmes que rencontre la jeunesse, ce qui lui permet d’écrire tous les livres sur la jeunesse.
Œuvres de l’auteur
Depuis le début de sa carrière, Patrick Bassham Bashonga a écrit plusieurs livres à savoir des recueils de poésie, recueil de contes, recueil de nouvelles, pièce de théâtres, romans, essais, dont la plupart ont paru à Goma sans éditeur et d’autres qui sont encore en attente d’éditeur.
Ainsi donc,
Romans :
- Je voulais devenir prêtre ! ( Tome 1)
Edition Edilivre, Paris, France, 2013. Nombre de pages : 138
Résumé :
A quelques mois de son ordination sacerdotale, André quitte le séminaire pour venir à Goma afin de dire un dernier au revoir à sa famille. Mais à Goma, ce n’est pas vraiment ce qui l’attend : Il rencontre Odette, une fille dont il était amoureux six ans plus tôt avant d’aller au séminaire. Son amour renait et il renonce à devenir prêtre à cause d’Odette. La présence de Léon, un riche commerçant de Goma, aussi fou amoureux d’Odette, le laissera-t-il baiser la cime de l’idéal de l’amour pour lequel il a renoncé à devenir prêtre ?
Ce roman dénonce l’implication obscure des parents dans le choix conjugal de leurs enfants, la situation déplorable dont les jeunes sont victimes en RDC et surtout à Goma ; l’accès difficile à l’emploi, le problème d’eau et d’électricité, la guerre à l’est et tous ses enjeux.
- Extrait de la première page
« Le soleil avait totalement disparu dans les rues du quartier Himbi. Les « kasokos » des avenues étaient déjà à l’apogée de leur petit commerce. On écoutait les voix des femmes dans les rues du quartier. A la criée, elles vendaient des épices de cuisines : piments, sel, farine de maïs ou de manioc, pétrole, etc. Les bruits secs des bouteilles de Fanta de petits mômes noctambules commençaient aussi à être perçus de loin. Tous les soirs, ces enfants faisaient des tours dans toutes les avenues vendant du pétrole distillé dans les pauvres maisons du quartier. Les jeunes étaient encore dans les recoins des avenues. Ils avaient l’habitude de se raconter des aventures d’amour et des problèmes rencontrés à la fleur de leur âge.
Dans une des avenues du quartier Katindo, une maison était sur le point d’attiser la flamme d’un banquet très spécial. Comme beaucoup de maisons à Goma, celle-là était bien construite en planche avec de la bitume peinte sur ses mûrs. Elle avait cependant deux vérandas, l’une à la porte d’entrée de la cuisine, l’autre à la porte d’entrée du salon… »
Le Serment du Prince
Autoédition, Goma, RDC, mai 2016. Nombre de pages : 110
Résumé
Le vrai amour, n’est-ce pas celui pour lequel on se laisse souffrir ? La décision, la bravoure, la détermination ; ne conduisent-elles pas à la victoire et la réussite même si celles-ci sont les ^plus éloignées du monde ?
Le safari de Kambelembele qui tombe amoureux d’une photo, dans ce conte, est une véritable inspiration pour tous ceux qui rêvent, ceux qui aspirent à un idéal quelconque, si incertain soit-il. Le fils du mwami Mbehe, trouvera-t-il la fille recherchée qu’il n’a rencontrée que sur une photo ?
Extrait du livre ( Chap 1 sous titre : Kambelembele et la photo)
Dans la gibecière de Kambelembele reposait froidement une gazelle. Il venait de la tuer avec une lance qu’il tenait entièrement dans sa main droite. La lance portait encore les traces fraiches du sang de la bête. Il marchait très vite comme si quelqu’un le poursuivait. Deux hommes le suivaient à pas de géant. Six heures venaient de s’écouler depuis qu’il avait quitté le village. Il devait y être à temps pour s’entretenir avec son père.
Depuis deux semaines, ils n’avaient échangé aucun mot. Son père, le mwami Mbehe revenait d’une visite de Kosi, un royaume situé au Sud de Bangara. Dans le passé, Kosi avait tissé de bonnes relations avec les anciens bamis de Bangara. Dès son retour de Kosi, Mbehe avait besoin de parler à son fils, son probable successeur sur le trône de Bangara.
Bangara, c’était un petit village indépendant, situé au cœur de l’Afrique à l’époque des anciens puissants royaumes tels le Lunda, le Kuba, le Kongo, etc. Il était riche en minerai. Son or et ses diamants attiraient toujours la curiosité et l’envie de ses voisins. C’était de très grands royaumes dans lesquels Bangara pouvait contenir mille fois. Le peuple se sentait heureux de ce trésor et, par-dessus tout, de cette primature. Dans la rue, on pouvait voir des enfants jouer au rogo[1] avec des pierres précieuses et certaines familles enclaver leurs parcelles avec de la cassitérite sans savoir que c’était des pierres précieuses. On dirait une autre Eldorado au centre de l’Afrique…
- Trahison, tome 1, inédit, juin 2013
- Trahison, tome 2, inédit, septembre 2013
- Trahison, tome 3, inédit, février 2014
Recueil de poésie
- Comment lui dire je t’aime, inédit, septembre 2012
Essais
- Mieux comprendre la Saint Valentin,inédit, février 2013
- La foudre de l’amour m’a frappée ! inédit, avril 2013
- Comment surmonter les déceptions amoureuses, inédit, janvier 2014
[1]Jeu d’enfants qui consiste en une sorte de rectangle divisé en cases tracées sur le pavé dans lequel on saute à cloche-pied en poussant avec le bout du pied une pierre plate.
4 Commentaires
bjr partick et mes voeux les meilleurs pour 2017;
recevez nos sincères félicitations pour les oeuvres dejà puliées et courage pour les prochains pas dans le monde de pésie que tu as choisi. Salut
c bn
bonnes oeuvres
les oeuvres sont admirables;
pour un avenir de grace il faut mettre ta carrière entière dans les mains de jésus christ.
puisse dieu te bénir.