Le salon des Bruits de Kinshasa a vécu son bonhomme de chemin ce samedi 30 décembre à l’Université Révérend Kim/Campus de N’djili autour d’un échange culturel et intellectuel axé sur trois panels pilotes: son et santé ; son et droit y compris son et technique.
Cette cérémonie a été animée par Jade Escupe qui, de son côté, a procédé à la brève présentation des panelistes désignés pour la circonstance entre autres: Dr Kembia, Maitre Didon Songole, Fabrice et Kibutu Kiberlay.
Prenant la parole, Malafi Jlumiere Niamba, organisateur de cette assise, pense que le salon de Bruikin s’avère une réponse pragmatique au regard des questions liées aux sonorités de Kinshasa au prorota de son enjeu de la lutte contre les pollutions et nuisances sonores par des actions artistiques en mettant un accent particulier sur la prévention des sons à travers des formations, création et prestations artistiques. Tel a été le cas pour un atelier organisé précédemment par la structure Malafi’arts Production sous le thème “Devenir un ingénieur de son”.
Dans le vif, le premier panel “Son et Santé” a été développé par le docteur Kembia, professeur spécialiste en oto-rhino-laryngologie. Il a présenté sa thématique par une question fondamentale “Est-ce que le son peut-il nuire à la santé?” En brossant le traumatisme sonore, il définit le bruit comme étant un ensemble de sons harmonieux et cacophoniques. Selon lui, les limites du son physiologique qui ne peuvent pas endommager l’oreille s’étendent sur une fréquence maximale de 125 et 22.000 hzt, 0 à 130 décibel pour l’amplitude de son. Quelques désordres pouvant causé le traumatisme sonore sont les suivants :
- la destruction des cellules internes, l’organe sensoriel
- la présence de radicaux libres.
Les manifestations du bruit sonore peuvent être immédiates ou retardées comme:
- le bourdonnement
- la perte d’audition
- la douleur permanente
- le vertige
- la fatigue auditive.
Le traitement étant décevant entre le médecin et le patient, il convient d’éviter l’exposition au son intense. Ai finish, il a induit que le son est nuisible à la santé au détriment de non-respect du règlement prédéfinis.
Au cœur du deuxième panel “Son et droit” présenté par Maître Didon Songole qui, selon lui, toit bruit est préjudiciable à la santé et à l’environnement. Pour ce faire, il a relevé la nature des nuisances sonores à savoir :
- naissance sonore publique
- naissance sonore privée
- tapage diurne et nocturne.
De ce fait, il insiste sur le respect de décibels durant l’exécution de la musique. D’après lui, la nuisance sonore peut occasionner des maladies d’où il y a trois sortes d’interdiction au niveau de la loi. Il est prohibé de générer des bruits à proximité de l’Université, école plutôt les faire à 150m de ces structures, il est interdit de mettre des instruments sur le mur mitoyen et d’organiser les manifestations sur les sortes stratégiques comme maison communale, immeuble affecté aux établissements publics.
Le dernier panel “Son et Technique” a été amorcé par Fabrice et Kibutu Kiberlay sous les approches différentes.
De son côté, Fabrice, assistant à l’INA, a affirmé que la danse est un langage et un élément historique en même temps une référence géographique en parlant du Son et la danse.
A son tour, Kibutu Kiberlay s’est focalisé sur la création artistique au studio et la performance artistique. Pour lui, le son est agréable lorsque les différentes fréquences sont bien agencées. Le studio demeure également le seul lieu servant à mixer des sons pour la production des œuvres sonores harmonieuses et agréables.
Répondant à l’invitation du Professeur Yoka, Professeur Nzoku a encouragé cette initiative et les intervenants de l’activité. Il s’engage d’être intermédiaire en tant qu’animateur pour relayer l’information aux autres.
Le Salon des BruiKin a vu la participation massive des étudiants et quelques professeurs de l’Université Révérend Kim, des artistes, opérateurs culturels et des amoureux de la bonne musique. A noter que cette assise a été ponctuée par les instances de la danse et du slam.
Afin de renforcer leurs ressources et de permettre au plus grand nombre, selon les envies et possibilités, de les accompagner et de découvrir leur lutte pour la décentralisation culturelle, le collectif MALAFI’ARTS PRODUCTION vous convie à sa dernière activité de l’année dénommée Festival Mwinda Na Molili qui aura bel et bien lieu samedi 07 décembre et dimanche 8 décembre à N’djili Sainte Thérèse (Grande Salle Collège Bonsomi).
Huguette Matondo/Culture Congo
2 Commentaires
Bonjour, réellement notre pays tant à cédé nos cultures, je suis à Kindu maniema disponible pour venir participer à cette édition
Bonjour
OK