L’artiste comédienne Anne-Cathérine Ekwayambo, mieux connu sous l’appellation de Mama Ewaso, décédée le 27 février 2019 à Kinshasa, à l’âge de 82 ans, a été inhumée mercredi à la nécropole «Entre ciel et terre», au terme des funérailles officielles à l’esplanade du Stade des Martyrs à Kinshasa en présence de hautes personnalités politiques et du monde de la culture.
Des témoignages édifiants ont été faits, au cours de la cérémonie funéraire, louant les qualités tant morale, chrétienne que professionnelles de l’illustre disparue, une ancienne journaliste, animatrice et productrice des émissions télévisées pendant 50 ans à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
La ministre de la Culture et arts, Astrid Madiya, a fait savoir que la mort de Mama Ewaso donne l’occasion de rappeler à la communauté des artistes plusieurs projets en cours notamment la décoration des artistes méritants et la modernisation du cadre juridique du secteur de la culture. Elle a, par ailleurs, invité les artistes à l’unisson et à mener un plaidoyer efficace pour la promotion de leur profession.
Le directeur Kalimasi Mbungu de la RTNC2 a rappelé qu’en 1990, le ministre Ngongo Kamanda lui avait confié la direction du Groupe «Maboke» afin de transmuter ledit groupe radiophonique à la télévision et il a recouru à l’expertise de l’illustre disparue. Il a, en outre, signalé avoir évolué avec Mama Ewaso dans le Groupe des anciens de Léopoldville dénommé «Bana Léo».
La fille de la défunte a remercié le gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est impliqué dans l’intervention dans l’organisation de ces obsèques.
Née en 1937 à Kinshasa, Mama Ewaso a fait ses études au Lycée Saint Pierre dans la commune de Kinshasa. L’appellation «Mama Ewaso» est un surnom baptisé par l’un de ses collègues de travail signifiant belle femme, bien éduquée et instruite mais surtout femme possédant une belle voix. Elle fut la première femme à figurer dans une production publicitaire d’une lessiveuse par une société de savonnerie de la place rappelle-t-on
AcpCongo