La question portant sur le manque criant des femmes dans le métier d’architectes ne cesse de susciter d’étonnements. Elle a refait surface, dimanche 2 octobre 2022, au cours du panel écosystème de la construction immobilière qui a vécu à la première journée du salon international de l’immobilier architecture et design d’intérieur à Kinshasa, Batiko. Questionnée à ce sujet, Caroline Norah Pindi a profité de l’occasion prévue à cet effet, pour diagnostiquer le fait et proposer un panacée.
Pour Caroline Norah Pindi, respectivement présidente de l’Association des femmes architectes du Congo, tout part de cette forme de conditionnement qui a servi de modèle de vie imposée aux femmes depuis des lustres.
” Déjà il y’a un problème de conditionnement, les femmes ont été conditionner à vivre d’une certaine manière dès leurs petites enfances. C’est-à-dire, on leurs apprend pas à se mettre en avant, on leurs apprend pas à prendre des risques. C’est plutôt aux hommes qu’on apprend tout. c’est pourquoi que ça prend du temps. Mais cela ne veut pas dire qu’elle ne se fera pas.” a-t-elle fait savoir.
Celle que l’on surnomme la Lionne a préconisé une vraie éclosion de la gente féminine. Action qui d’ailleurs corrobore avec le plan d’action de la structure AFARC.
“…Pousser les femmes à sortir de leurs coquilles et à s’exprimer. Par apport au cas de femmes plombiers , architectes et tout. Moi j’apprécie quand je suis à Goma.. À Goma les petits travaux sont réservés aux femmes. C’est déjà ça. Parce qu’ici ce sont les hommes qui font ce travail. On a un projet qui parle de la formation des femmes à des métiers, à des professions diverses. Il faudra également pousser les femmes à aller vers ça et non à avoir peur. Ça c’est un projet qui demande du temps et on y arrivera. ” a-t-elle conclue.
Jimmy Sita