Il s’est tenu, samedi 06 juillet 2022, une séance d’échanges entre artistes et récepteurs autour du concept dénommé “Artist talk”, axée sur “Stratégie artistique élargie”, dans la salle d’exposition de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa.
“Artist talk” (ndlr, l’artiste parle en français) se veut un champ vaste de discussion sur une tonne de sujets intéressants dans le secteur d’arts, au cours duquel les artistes invités partagent leur expérience du métier avec le public mêlé des étudiants dudit secteur et autres figures artistiques du pays.
Du fond en comble, Prisca Tankwey et Paulvi Ngambi, respectivement intervenants du jour, ont fait savoir que cette activité est avant tout un canal incontournable permettant de faire part aux étudiants et aspirants au monde artistique comment s’ouvrir à des nouvelles horizons dans l’application de leur métier.
Evoquant la question liée à la tradition Chrétienne de l’époque coloniale et celle de la tradition chrétienne congolaise, ils ont tout simplement démontré l’importance que joue la religion dans la société congolaise partant de leurs travaux développés dans différents milieux expérimentaux comme dans les projets collectifs artistiques tels que Biennale Yango et le laboratoire kontempo.
Pour rendre inoubliable cette journée, la présentation du projet « Mayangani » a fait bouger le public présent grâce à la pertinence de son contenu qui pousse à réfléchir sur les différentes conceptions religieuses de diverses communautés.
Maïté Moseka, initiatrice du projet, témoigne qu’il est impossible de nier une série de difficultés connues pour la réalisation de cette grande œuvre qui se présente aujourd’hui comme une vraie source d’inspiration pour les artistes de différentes souches.
Pour ce qui est du projet « Mayangani », l’important est de savoir que c’est l’œuvre portée par Paulvi Ngimbi et Prisca Tankwey qui occasionne une réflexion autour des espaces complexes liés à la peau dans le but d’amener la population dans un terrain d’acceptation générale de sa personne, quel que que soit son domaine d’application.
Laetitia kabala