Shamba Olela Benoit, dit Shakito est né à Lodja à Sankuru au Kasaï Oriental, passionné de la peinture dès son plus jeune âge, il a fait ses humanités à l’Institut des Beaux-Arts de Kinshasa, en peinture. S’accompagnant plus de la musique pour son travail de peinture un goût profond naquis en lui pour la musique. Il alla parfaire ses études supérieures à l’INA, en musique ou il choisi la guitare comme son instrument.
C’était au Festival Cœur d’Afrique en 2007 qu’il fut découvert par Michel Ngongo qui par son biais permit que Shakito voit s’offrir devant lui la scène de Saint Anne plusieurs fois dont MCK (Musique Club de Kinshasa) chapote.
L’artiste
Remarqué par le chroniqueur culturel Clovis Sombete sur le plateau de la télévision privée CEBS, en effet, Shak Shakito joue comme Lokua Kanza et chante comme le camerounais Richard Boma, préfère aussi Jean Goubald. C’est grâce à cette réputation qu’il va décrocher un concert au Café de la Halle. Concert qui va créer un effet de chaîne positive pour la carrière de cet artiste.
Recourant aux sources traditionnelles anamongo, Shak Shakito partage avec le public, avec son instrument de prédilection la guitare, ses émotions, ses joies et ses angoisses. Il est connu du public par ses différentes interprétations percutantes des grandes étoiles de la musique internationale. Shak Shakito tout en gardant son timbre vocal chante Lokua Kanza, Papa Wemba, Franc Lasane, Tracy Chapman, Lionel Richie, Céline Dion, etc. Il est reconnu par une de ses interprétations, de la chanson de la série télévisée Luna intitulée «Agritos de Esperanza ».
Shakito s’est forgé son propre style original, et pour se faire, il est allé se ressourcer dans ses traditions anamongo, en puisant quelques mélodies.
Plus souvent, il chante en tetela (dialecte de l’ethnie tetela du Kasaï oriental/centre de la RD Congo). Et quant à sa musique, elle constitue une mixture des rythmes basonge, baluba et mongo. Tous ces rythmes sont du reste soutenus par des techniques de musique classique. On note aussi de l’artiste, un effort d’universaliser sa musique. Telle une fresque picturale, l’artiste estime présenter les couleurs de son pays, la RD Congo à travers sa musique.
Album
Par le fait de presté au café de la halle, il commença à apprendre la guitare à un français et voilà que peut après, sur un projet sur les enfants de la rue, il voit son album « Fausse Note » financé par le français.
Petite pensée de l’artiste sur la musique Congolaise
La musique Congolaise est vaste, voilà que la rumba se voit beaucoup trop déformée depuis qu’elle a été importé et est plus interpréter. Mais nous, dans ce pays, il y a plusieurs tribu ayant diverse couleur musicale, voilà que nous allons nous battre à apporter les mélanges sur ces couleurs de la musiques traditionnelles de notre pays.
Et nous aimerons aussi faire danser les Congolais dans la tête et aussi par la hanche.