La 4ème édition de la grande rentrée littéraire de Kinshasa s’est clôturée en beauté ce dimanche à la place des artistes au rond point victoire dans la commune de Kalamu.
Cette activité culturelle, initiée par le centre Wallonie-Bruxelles en vertu de la promotion du livre, a été un succès époustouflant à tous les niveaux car elle a pu rassembler une couche diversifiée du public entre autres opérateurs culturels, éditeurs, distributeurs, diffuseurs, imprimeurs, auteurs, intellectuels y compris la communauté kinoise.
“Cette manifestation a été un credo pour les exposants de se retrouver dans un centre de foire publique” a fait savoir Richard Ali, Responsable de la bibliothèque du centre Wallonie-Bruxelles et coordonnateur de l’événement.
Les auteurs et exposants, ayant pris part à ces assises à caractère littéraire, n’ont pas caché leur sentiment pour encourager les organisateurs pour cette belle initiative qui a abouti à des résultats escomptés.
“Cette grande rentrée littéraire de Kinshasa nous a permis de faire la mariole au grand public, de vendre les livres et d’entreprendre de nouvelles opportunités de relations avec des tierces personnes” a affirmé Christian Gombo, auteur et représentant officiel des Éditions Nzoi.
La rentrée littéraire de Kinshasa, j’y ai été présent. En tant qu’opérateur culturel, nous avons le devoir d’être à la fois des acteurs et auteurs du développement de notre secteur. Nous devrons influencer nos consommateurs à participer dans nos événements” a indiqué Malafi Jlumière Niamba, opérateur culturel et Président directeur artistique de Malafi’art productions.
La journée a été marquée par le Café littéraire de Missy placé sous le thème de “Écrire en langues nationales autour de “Pensée Faux Bord”, roman en lingala de Joël Makengo paru aux éditions Nzoi.
Un roman, écrit en lingala utilisé par les kinois, aborde des points focaux sur l’amour, passion et brosse aussi les réalités kinoises.
“Ce roman se révèle une occasion propice de promouvoir les langues nationales car une langue ne vit que par ceux qui l’illustrent, la transmettent et la partagent” a renchéri l’auteur.
Selon lui, la littérature congolaise se sent esseulée du fait que chacun se bat à son côté : écrivains, libraires, bouquinistes or la littérature est comptée par les arts qui anoblissent et agrandissent les moeurs. D’où la nécessité s’avère importante à l’État congolais de créer une industrie du livre par le biais du Ministère de la culture et des arts pour booster le secteur littéraire en RDC.
signalons que les dernières instances de la grande rentrée littéraire de Kinshasa ont été scellée par la fête de la poésie et du spam avec Le Lipoposlam y compris le concert des mots avec le célébrissime poète Tata N’longi Biatitudes.
Euphrasie Diangindu