C’est depuis jeudi 04 février dernier que le nouveau recueil des Poèmes “Ville que voici mienne” de l’auteur Jonathan Ikami Kiwu a paru aux éditions Mikanda à Kinshasa, capitale de la RD-Congo.
Au demeurant, “Ville que voici mienne” est un recueil des poèmes contenant 32 pages, écrit à un style libre. Ce livre est un hommage aux victimes des marches pacifiques ayant secoué tout le pays, plus particulièrement la ville-province de Kinshasa entre fin 2017 et début 2018.
A entendre l’auteur, on aura peut être l’impression d’être en face d’un livre aux textes funèbres en lisant déjà la quatrième page de couverture. Loin de là, cet ouvrage outre son caractère d’hommage est un chant d’espoir à travers ses divers textes. Ceci exprime que l’espoir doit être un repas quotidien pour un peuple, au-delà de tout ce qui pourrait corrompre notre vivre ensemble.
S’agissant du contenu explicatif de l’intitulé du recueil, l’auteur laisse entendre que ce titre exprime une désignation de cette ville engluée dans les ténèbres. Selon lui, Kinshasa est le prototype de cette ville mais au même moment elle s’identifie aux autres villes de la RD-Congo et d’Afrique, et pourquoi pas du monde? Le titre est inspiré d’un texte d’un écrivain congolais Mukala Kadima Nzuji.
Zoom sur Jonathan Ikami Kiwu, auteur du recueil des poèmes “Ville que voici mienne”
Native de la mégapole ville de Kinshasa, Jonathan Ikami Kiwu, affectueusement appelé Joe Ika, est bachelier en Philosophie de l’Université Saint Augustin de Kinshasa (Usakin). Il est actuellement étudiant en Théologie et membre de la congrégation des écoles de charité/Institut Cavanis. Depuis quelques mois, il est initiateur d’une revue littéraire Inspiration.
En ce qui concerne le nombre d’ouvrages déjà parus à son actif, celui-ci est le premier et non le dernier, bien qu’avant un bon nombre de ses textes sont publiés dans les anthologies, revues littéraires, blog et certains sites internet sur la voie numérique.
L’unique moyen d’aider un artiste, c’est de s’approprier et de consommer son œuvre, dit-on. Partant de cet aphorisme, celui que l’on surnomme Joe Ika dans le milieu littéraire recommande à ses milliers des lecteurs de pénétrer son univers à telle enseigne que c’est de son expérience et au même moment celle de tout un peuple qu’il s’agit. Outre, sa lecture délivre et libère de toutes les prison.
“Très chers lecteurs et lectrices ! Puisqu’il nous faut vivre, l’espoir est nourriture, un repas quotidien. Chaque mot de ce livre a une résonance et une profondeur propre. De ce fait, il vous arrive de ne pas trouver ce que vous désirez, tâchez de pénétrer mon univers car c’est de mon expérience, et au même moment celle de mon peuple qu’il s’agit. Je vous exhorte à l’assiduité dans la lecture parce que celle-ci délivre et libère de toute prison” a-t-il affirmé.
Parallèlement, il a ajouté que la lecture est un virus dont on n’a pas besoin d’un antivirus. Elle fait partie des ailes de la liberté de l’esprit. Il est préférable de savourer ces textes mot à mot pour sentir leur résonnance.
A bon vin, point d’enseigne !!!! Ce chef d’œuvre est déjà disponible chez les éditions Mikanda et la commande est possible via https://editions-mikanda.org/produit/ville-que-voici-mienne-jonathan-ikami-kiwu/. A noter qu’il est aussi en vente à la libraire de l’Institut Français de Kinshasa, Halle de la Gombe dès ce lundi 8 février courant.
Masand Mafuta