Les lampions de la 7ème édition du festival Amani se sont éteints dimanche 16 février au Collège Mwanga à Goma dans le Nord-Kivu. Débutée le 14 février dernier, cette messe culturelle de grande envergure a servi de cadre aux artistes tant nationaux qu’internationaux débouchés de plusieurs coins du monde afin d’agrémenter le public Gomatracien sous différents rythmes musicaux scellés par les couleurs de la paix.
Depuis 7 ans, le Festival Amani réitère son engagement pour la culture de la paix dans la région des Grands Lacs. Plus particulièrement, le festival, à travers le spectacle du Requiem pour la paix, a pleuré au cours de cette édition les morts injustes et des massacres perpétrées dans la région de Beni.
La mission primordiale du festival consiste à créer un espace incitant tout le monde à agir en faveur de la paix qui doit être une et indivisible.
Requiem pour la paix et différentes prestations artistiques on été un message fort pour montrer à la face du monde que Goma et la région des grands lacs ne sont pas que violence et pauvreté mais aussi un cadre propice pour faire jaillir les ondes lumineuses de la paix dans la région.
Le festival est non-partisan et non-lucratif. Grâce au travail de plus de six cents bénévoles et au soutien de ses partenaires, il a permis à 36 000 festivaliers d’accéder à l’événement rien qu’avec 1 USD par jour.
Plusieurs artistes de renom ont dénoté de leur présence sur la scène du festival entre autres la Cléopâtre de la roumba congolaise Mbilia Bel, les deux nouvelles vagues de la scène urbaine congolaise Innocent Balume et Gaz Mawete, la gagnante du prix RFI découverte 2019 Céline Banza, le sénégalais Didier Awadi, le tanzanien Professor Jay et tant d’autres artistes locaux et ceux de la région des grands lacs.
Le Festival Amani a plus besoin de la confiance de tous, dans le respect de ses valeurs pour la continuité des éditions prochaines.
A titre de rappel, Au cours de trois jours de chants et danses pour la paix, une vingtaine d’artistes ont su prouver leurs virtuosités artistiques sur scène devant un grand nombre du public d’environ 36 000 festivaliers débarqués de la sous région des grands lacs soit 12000 par jour dans l’enceinte du Collège Mwanga à Goma.
Masand Mafuta/Culture Congo.