Avec le festival Ngoma lancé depuis le 24 de ce mois de septembre, le groupe Taccems, organisateur
de cette rencontre internationale des arts de scène, continue de surprendre positivement avec ses programmations à l”Espace Culturel Ngoma.
Alors que les trois premières journées ont laissé bouche bée les participants venus de partout, la quatrième journée a encore eu à mettre la barre très haut.
Avec comme à la clé,
La Braise, une création de CHIC-CHOC Théâtre de Kisangani qui a ouvert les rideaux de cette soirée avec ce spectacle mettant une fois de plus l’accent particulier sur le rôle de la femme dans notre société. Marginalisée et utilisée à la merci des agresseurs, la femme est désormais utilisée comme une serpillière sans valeur et pourtant, elle est le centre de toute vie de l’humanité.
Outre, un appel a été lancé au-travers cette pièce, celui de refaire l’image de la femme actuelle et de peindre une positivité féminine.
A la suite de cette soirée, le CAI (collectif des artistes de l’Ituri) sont intervenus avec ADRIANA MATER, comme pour les précédents Spectacles, la femme est au devant de la scène, mais l’image que le spectacle nous donne est celle de l’opprimée. Et pourtant, comme le souligne les milles mots de cette pièce, il est possible de réparer les erreurs précédentes et aviser le présent pour espérer avoir une société nouvelle où femme est la clé pour toute serrure vitale.
Signalons donc que ce festival, étant une initiative du groupe Taccems depuis 11ans déjà, est une rencontre des artistes multiples qui arrivent de partout dans le monde pour échanger et partager autour des arts de scène.
Pour la suite des événements, la cinquième journée rassure encore plus avec la pièce L’IMPARFAIT une création Boyomaise.
“`Alexis KANT