Viscéralement et plastiquement, ce créateur est attaché à sa mère patrie dont l’Afrique qu’il ne cesse de clamer haut, son appartenance et soutien indéfectible à chaque fois qu’il est en contact avec la matière. Ce sculpteur Néoclassique se veut citoyen du monde, et veut durant cette période de mondialisation apporter sa part au rendez – vous du donner et du recevoir. Avec une esthétique qu’il tient jour et nuit à perfectionner enfin d’atteindre l’universalité plastique et thématique, LOHANGA ne se laisse pas dominer ou totalement acculturer bien qu’ayant été en contact avec d’autres cultures étrangères.
Le concept « Mondialisation », qui est en fait un cheval de Troie à bien scruter avant d’y monter et galoper, est ici expérimenté avec utilisation des divers matériaux manufacturés et naturels faisant parti de ces œuvres (céramique, colle froide, barre de fer, vitre, pierre, braise et l’eau de Nkamba). Ses Œuvres sont orientées par rapport aux enjeux de l’heure touchant l’Afrique et le monde contemporain en générale (Braconnage, Innovation, Dialogue des cultures, Etc…). Il est l’un des artistes qui comme l’a affirmé BAMBA NDOMBASI – pour MAVINGA – qui rejette toute attachement stérile ou traditionalisme Africain ; non qu’il le renie mais parce qu’il croit qu’au siècle du cosmopolisme culturel, tout art qu’il soit, au-delà de sa singularité ; est appelé à l’internationalisme. Avec des coups de rappe et ciseaux, il obtient des effets esthétiques sans doute l’une des voies des différentiations avec ses pairs.
C’est à Kinshasa qu’il naquit et dès l’âge de 8 ans fut présenté au près du sculpteur Congolais VUADI avec qui, il passera beaucoup de temps d’apprentissage du métier de sculpteur dans son atelier, puis s’est séparé avec lui après sa mort l’an passé. Artiste inné, éprit du gout de l’art dès son enfance car son père ne manquait pas de l’emmené dans des expositions et manifestations culturelles. Son art bien que n’ayant pas encore atteint la sommité est sur la bonne voie, surtout avec la future utilisation et insertion en masse des matériaux cités ci – haut, ponctué d’un discours du reste universel, sincère et teinté de son Africanité.
JEAN KAMBA
Critique d’Art
Nkamba : Terre Sainte de la Religion Kimbanguiste
2 Commentaires
Merci beaucoup pour votre complément
Merci à vous aussi
Mais ne n’avons pas une de vos photos, si possible nous l’envoyer